Bergerac : une lycéenne rouée de coups, un jeune arrêté
La police était à sa recherche depuis le début du week-end. Un jeune homme a été appréhendé hier, suite à l'agression d'une jeune lycéenne de Jean-Capelle, frappée à plusieurs reprises au visage à l'extérieur de l'établissement de Bergerac, vendredi soir. Le commissariat de Bergerac a laissé entendre qu'il s'agissait d'un jeune homme tout juste âgé de 18 ans, qui en avait en réalité 17 au moment des faits. L'individu interpellé nie, pour l'heure, être l'auteur des faits qui lui sont reprochés. « L'enquête continue donc pour vérifier tous les éléments de l'affaire », précise-t-on du côté du Parquet de Bergerac.
Le jeune homme devrait comparaître, dans des délais qui ne sont pas encore connus, devant le juge pour enfants. Les violences de cinquième classe, pour lesquelles il pourrait être poursuivi, sont passibles d'une amende de 1 500 euros.
La victime, une jeune fille de 16 ans, qui a perdu connaissance sous les coups, s'en tire avec un traumatisme crânien et une légère fracture au nez. Élève sérieuse et interne sans histoires, elle se trouvait avec trois garçons et une fille de son âge sur un terrain situé derrière le lycée quand un jeune inconnu l'a abordée. « Et comment tu t'appelles ? Et c'est quoi, ton âge ? » Sa mère dénonce des « propos lourds » auxquels l'adolescente aurait tenté de couper court en lançant à son interlocuteur un : « Tout ça ne te regarde pas. »
Le jeune homme, vexé, serait revenu dix minutes plus tard, accompagné d'un second individu (que la police n'a pas encore auditionné). Il s'en serait alors pris physiquement à la lycéenne, dissuadant ses camarades de lui porter secours en brandissant un couteau, avant de prendre la fuite. La menace de l'arme blanche évanouie, les jeunes se sont finalement organisés pour transporter leur camarade jusque dans l'enceinte du lycée d'où ils ont prévenu les secours. L'adolescente a alors été transportée à l'hôpital de Bergerac où elle a été placée en observation jusqu'au lendemain matin, avant d'être entendue par la police. Ayant entraîné une incapacité totale du travail d'une durée inférieure ou égale à huit jours.
Source : Sud Ouest le 1er novembre 2012
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