Tournai: 10 ans après avoir décapité sa femme, il s’immole par le feu
Interné 8 ans, il a été libéré. Mais il ne trouvait pas de travail
Nous venons de l’apprendre: Philippe Vierset, cet homme déclaré fou qui avait décapité sa femme en 2002 à Overijse, s’est donné la mort dans des circonstances tragiques. Il s’est immolé par le feu, dans son appartement à Tournai. Cela s’est passé début juin.
Le 1er décembre 2002, cet homme de 38 ans, alors délégué commercial apprécié de ses collègues, avait tué sa femme, Laurence Stuyck (32 ans), dans leur maison d’Overijse. Il l’avait décapitée en utilisant deux couteaux de cuisine. Il s’était ensuite déshabillé puis avait couru en rue tout nu clamant qu’il allait “ renaître ”.
La justice l’a déclaré irresponsable de ses actes et l’a interné. Après un séjour de 8 ans à Forest puis à l’hôpital des Marronniers (Tournai), il a été libéré sous conditions, par la commission de défense sociale. Parmi ses conditions: l’interdiction de revoir ses deux enfants.
Soutenu par quelques proches, il est sorti plein d’espoirs et en ayant suivi plusieurs formations dans l’espoir de retrouver du travail. Il a eu plusieurs entretiens d’embauche mais le ”trou ” de 8 ans dans son CV ou la mention ”interné ” dans son casier judiciaire semblait lui fermer toutes les portes...
A lire dans nos éditions de ce samedi.
http://archives.sudpresse.be/tournai-10-ans-apres-avoir-decapite-sa-femme-il_t-20121116-H4697W.html?firstHit=60&by=20&when=-1&sort=datedesc&all=3565333&pos=73&all=4579207&nav=1
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possible qu'il n'ait pas supporté le passage délicat - surtout pour quelqu'un qui a déjà eu des problèmes psychiatriques - de l'arrivée et l'entrée dans la période critique septennale des 49 ans...
pas trouvé la date de son suicide pour voir s'il correspond cycliquement à celle du meurtre (on retrouve souvent une correspondance dans la configuration cyclique).
"La folie qui tue. Aurait-on pu éviter ? “J’avais eu une alerte 18 mois plus tôt au point d’aller voir un psy à la clinique Saint-Jean. Si seulement le psychiatre avait pu poser le diagnostic correct et me dire les risques. J’avais eu un premier délire mystique mais comme l’épisode n’avait pu duré…”
il faut peut-être remonter à la période critique septennale des 35 ans, pour repérer le début des problèmes... (parfois un changement de personnalité)
18 mois plus tôt... c'est aussi juin (et correspond au moment du suicide) donc un repère à examiner, les pulsions revenant de façon cyclique... pour ce qui est du scénario et du moment du meurtre, on peut noter qu'il semble exister aussi une compatibilité septennale entre les deux personnes du couple)
et effectivement il ne doit pas être évident de se faire embaucher avec un tel trou de 8 années dans son CV...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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