Le meurtre ultra-violent de Marina aux assises
La Cour d'assises de Nantes examine, à partir de mardi, le meurtre de Marina Lebeau, jeune Nazairienne enceinte de sept mois, victime en janvier 2010 du déchaînement de violence du père de l'enfant.
À la veille du procès, Fanny, la soeur de Marina, est claire. « On attend de la justice la plus grosse peine possible. »Le meurtre de Marina Lebeau, 29 ans, enceinte de sept mois, commis le 21 janvier 2010 dans son appartement du cinquième étage d'un immeuble de la rue Gaspard-Monge, à Saint-Nazaire, va réveiller beaucoup d'émotion chez ses proches.
33 coups de couteau
Dans le box des accusés, Yassine Khaloir, 24 ans au moment des faits, dont l'ADN a formellement confirmé qu'il était le père de l'enfant. Dès sa première audition, le lendemain du drame, il a reconnu être l'auteur des coups. Mais il nie avoir prémédité son passage à l'acte. Le jeune Angevin n'avait aucun antécédent. La cohabitation non permanente du couple était émaillée de disputes. L'enfant à venir était, semble-t-il, au coeur de ces dissensions.
Pour expliquer son déchaînement de violence, il a indiqué aux enquêteurs avoir « eu un coup de colère. Je l'ai frappée ». À coups de poing, à coups de pied dont plusieurs au visage, puis à l'aide d'un couteau trouvé sur place. Une lame qui a traversé 33 fois le corps de la jeune femme. « Il a porté les coups. Reste à établir l'intention homicide », prévient son avocat, Me Yann Choucq.
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