mardi 20 novembre 2012

forcenés désespérés

Forcenés ou désespérés à Montauban et Toulouse : la longue journée du GIPN
A deux reprises hier, le groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) est intervenu en Midi-Pyrénées pour mettre un terme à des situations tendues et susceptibles de dégénérer. A Montauban, le GIPN a maîtrisé deux Somaliens d'environ 26 ans dans une ruelle proche du musée Ingres, au centre-ville. La confrontation a duré un peu plus de quatre heures et trente-cinq minutes, à partir du moment où ces jeunes sont rentrés d'une virée alcoolisée pour s'incruster chez un jeune travailleur qu'ils avaient rencontré un peu plus tôt, dimanche. C'est de son domicile que tout est parti. Des cris, des menaces et une pluie de projectiles ont fusé en direction des policiers qui se trouvaient quelques étages plus bas dans une de ces petites rues à angle droit de la bastide. Les policiers des deux premiers équipages ont été copieusement insultés et menacés avant que le quartier ne soit bouclé. À dix heures, le premier forcené était interpellé. Vus son attitude et son état de santé mentale jugé préoccupant par un médecin, il a été décidé de l'hospitaliser d'office dans une unité de l'hôpital de Montauban-Capou. Une période de calme a suivi cette première interpellation. Le GIPN a décidé de mettre à profit ce moment pour passer à l'action. Après quelques coups de butoir sur la porte d'entrée, un deuxième individu était cueilli à 13 h 05. Il a placé en garde à vue pour outrages et menaces de mort envers des personnes dépositaires de l'autorité publique, mise en danger de la vie d'autrui et dégradations de biens.
Déséquilibrés
À Toulouse, dans le quartier Saint-Michel, peu avant 15h30, un ingénieur de 35 ans, en pleine crise de schizophrénie, a été maîtrisé par les hommes du GIPN.
Retranché chez lui avec des outils tranchants, ce Toulousain avait fracassé la porte d'entrée d'un de ses voisins à coups de hache avant de revenir à son domicile et de s'enfermer à double tour. Les tentatives pour entrer en contact avec lui sont restées vaines. Les policiers, puis la famille du forcené ont tout essayé pour le ramener à la raison. Mais face à son obstination et en l'absence de réponse de sa part, la décision a été prise d'alerter le GIPN qui se trouvait alors à Montauban. Peu avant 14 heures, ces policiers d'élite se rendaient rue Montaut, dans le quartier Saint-Michel, à Toulouse, derrière l'ancienne prison. Un négociateur a tenté à de multiples reprises d'entrer en contact avec le forcené. En vain. Peu avant 15h30, les hommes du GIPN sont passés à l'action et sont entrés au domicile du déséquilibré qui a pu être maîtrisé sans heurts. L'homme devait être lui aussi hospitalisé d'office dans la soirée.
Un peu plus tôt, en matinée, un homme de 46 ans a lui aussi été interpellé à son domicile à Colomiers. Armé, il s'était retranché chez lui et avait menacé un individu, dimanche. Vers midi, les policiers de Colomiers et la brigade anticriminalité l'ont maîtrisé sans difficulté et ont saisi des armes dans son appartement.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/20/1493753-forcenes-ou-desesperes-a-montauban-et-toulouse-la-longue-journee-du-gipn.html

===========

Aucun commentaire: