meurtrier

Affaire Angélique : le violeur était aussi le meurtrier
Seize ans après le meurtre d’Angélique, la police scientifique a découvert que l’arme du crime était la même que celle utilisée par Furtado pour tuer sa femme l’an dernier.
José Mendes Furtado n’avait jamais quitté Compiègne après avoir tué Angélique Dumetz. Plus de quatorze ans plus tard, il a utilisé le même couteau pour tuer sa femme, le 8 mars 2011. |

En ce jour anniversaire du meurtre d’Angélique Dumetz en forêt de Compiègne, la police judiciaire de Lille poursuit toujours ses investigations. Le temps passe, les preuves et les témoignages s’amenuisent. Mais un objet capital a parlé : un couteau. José Mendes Furtado, qui a été formellement identifié comme étant le violeur de cette jeune femme de 19 ans, est bien son meurtrier.
L’arme, qu’il avait eue à l’armée, a non seulement servi à tuer Angélique le 13 octobre 1996, mais aussi sa femme l’année dernière. Pendant plus de quatorze ans, José Mendes Furtado a conservé ce macabre trophée avec lui. Ce maçon est né le 13 juin 1959 à Santiago, au Cap-Vert. Arrivé à Compiègne adulte, il s’est établi à quelques centaines de mètres de l’appartement où vivait Angélique avec sa mère, Marie-Pierre Mazier. Il mène une vie tranquille jusqu’au jour où Alice, son épouse, ose porter plainte contre lui pour violences conjugales. En février 2011, les policiers prennent son ADN. Il est fou de rage. Le 8 mars, il kidnappe sa femme à son travail, la poignarde à une dizaine de kilomètres de là et laisse son corps dans un buisson qu’il incendie. Quelques minutes plus tard, au volant de sa voiture, il percute un fourgon, se renverse un bidon d’essence et demande un briquet aux occupants de l’utilitaire, qui refusent. Il se jette alors dans un étang au bord de la route et se noie, emportant avec lui son terrible secret. En mai, son empreinte génétique est comparée à celle du sperme retrouvé sur le corps d’Angélique. Le résultat est positif, mais arrive deux mois trop tard. Pourquoi cette nuit du 12 au 13 octobre 1996 a-t-il pris pour proie Angélique, qui fêtait l’anniversaire d’une copine dans une boîte de nuit du centre-ville? Plus tard, il confiera à un enquêteur ne pas supporter les filles qui sortent, qui se dévergondent. « Des investigations sont toujours en cours, précise Murielle Bellier, l’avocate de la famille d’Angélique. Maintenant que nous connaissons Furtado, les policiers refont l’enquête. Il y a eu de nouvelles auditions. » Le juge d’instruction de Senlis a diligenté des commissions rogatoires au Luxembourg où il a de la famille. Marie-Pierre Mazier, la maman d’Angélique, promet de continuer son combat auprès des familles de victimes pour l’extension du FNAEG (NDLR : Fichier national automatisé des empreintes génétiques) à l’ensemble des délits. « Furtado a été arrêté en 2006 pour conduite en état alcoolique et refus d’obtempérer, il a été suivi par le juge d’application des peines. Si on lui avait pris son ADN, j’aurais su pourquoi il a tué ma fille et sa femme aurait été épargnée. »
http://www.leparisien.fr/senlis-60300/affaire-angelique-le-violeur-etait-aussi-le-meurtrier-13-10-2012-2229041.php

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octobre 1996 (13/06/1959)
Me 9 P(18)
Je 10
Ve 11
Sa 12 E(1)
Di 13 I(9)
Lu 14
Ma 15 P(1)

la nuit du 12 au 13 octobre 1996 est un épisode pulsions "fort" avec E1 (le plus fort des quatre jours critiques du cycle) et i9, jour critique émotionnel et intellectuel.
l'intéressé a 37 ans et 4 mois.

le 8 mars 2011 est un jour neutre année P6..