La mère du petit Rachid ira aux assises pour infanticide
La date de son procès n'a pas été fixée
Cet après midi, la chambre des mises en accusation de Bruxelles a ordonné le renvoi devant les assises du Brabant wallon, de Mme Haji, qui y sera poursuivie et jugée du chef d'infanticide (assassinat) deux ans après la mort de son fils Rachid.
C'est un rebondissement: tant l'avocat général Rans que l'avocat de Mme Haji, Me Didier De Quévy, avaient plaidé en faveur de l'internement de cette dame dont les psychiatres déclarent qu'elle serait psychotique et n'avait au moment des faits ni n'a actuellement, le contrôle de ses actes.
Le 15 septembre 2010, Mme Haji avait tué son fils Rachid âgé de 4 ans et demi, à Braine l'Alleud, l'avait égorgé et poignardé puis emballé dans deux sacs de poubelle et transporté dans un caddie sur un terrain vague, où un joggeur avait découvert l'enfant en début de soirée. La décision de renvoyer Mme Haji devant les assises, que ne souhaitaient ni le parquet général ni Me De Quévy l'avocat de l'accusée, est par contre conforme aux souhaits du père de l'enfant, partie civile. Mme Lina Haji, 38 ans, est détenue préventivement à la prison de Berkendael, à Forest. La date de son procès n'a pas été fixée.
Source : La Dernière Heure le 24 octobre 2012
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=8208&st=15&hl=haji
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les données concernant l'enfant - si elles sont justes - permettent de voir qu'il se trouvait dans son jour critique physique P12 (6/01/2006 - 15/09/2010) donc dans un jour où il pouvait être "pas bien" çàd pleurer et être ressenti comme "insupportable" (le jour critique physique est pour cela le jour des "bébés secoués")...
la situation de l'accusée est intéressante mais pose problème dans la mesure où les articles de presse citent des âges différents, de sorte que la date de naissance trouvée ne semble pas juste (20/02/1970 ou 20/02/1974). or c'est la seconde date qui nous indique un jour critique émotionnel E1 (jour critique le plus fort de ce cycle) et proximité de la période critique septennale des 35 ans (possible forte dépression) au moment du drame. (le jour critique émotionnel est effectivement le "jour des disjonctions" - Geneviève Lhermitte, Guy Turcotte, et d'autres... ont tué leurs enfants ce jour-là)
données incertaines ici, et il faut se méfier des coïncidences, mais ceci pour dire que l'analyse de la situation cyclique des parties d'un drame est toujours intéressante à étudier car elle donne généralement certains éléments clés permettant de mieux comprendre son déclenchement et son déroulement...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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