mardi 2 octobre 2012

accusations

L’étudiante l'accuse à tort de viol et en remet une couche... L'accusé devenu victime s’est retourné contre l’étudiante en droit.
"Je suis écœuré ! À partir d’un moment, il faut reconnaître et demander pardon ! C’est tout ce que je demande !". Jeudi, à la cour d’appel de Montpellier, c’est un nouveau cri du cœur qu’a lancé Djamel Keddouh. Le cauchemar de ce taxiteur montpelliérain accusé à tort de viol n’est donc pas fini. Et ça fait plus de trois que ça dure... "Vous ne vous rendez pas compte du danger de ces allégations mensongères" Me Abratkiewicz, partie civile À la barre, Inès, étudiante en droit de 22 ans. Elle a fait appel de sa condamnation pour dénonciation calomnieuse : en mai 2011, elle a écopé d’un an avec sursis et 5 000 € à régler au chauffeur de taxi pour l’avoir injustement mis en cause. Tout ça pour reconquérir son ex petit ami...
C’était fin juin 2009, alors qu’elle revenait de boîte de nuit avec deux copines, elle avait affirmé que Djamel Keddouh avait abusé d’elle à l’arrière du taxi en la raccompagnant. Au terme d’une garde à vue où le commerçant s’en est sorti grâce à son système de géolocalisation, puis d’une enquête qui a débouché sur un classement sans suite de la plainte, l’accusé devenu victime s’est retourné contre l’étudiante en droit. Mais à l’audience, loin de faire profil bas, celle qui se rêve en magistrate en a remis une couche. "Pourquoi avez-vous fait appel ? Parce que vous jugez votre sanction trop lourde ? Ou parce que vous maintenez que les faits se sont produits ?", interroge le président. "Je maintiens, il m’a violée", dit-elle d’une voix mal assurée. Et contrairement à la première audience, elle a soudainement eu réponse à tout ce qui a prouvé l’innocence du Montpelliérain. L’absence totale d’ADN et de traces de celui qu’elle accuse ? "Je me suis lavée, je me suis changée." Le trajet qu’elle affirme avoir fait dans le taxi formellement contredit par le GPS ? "J’étais perdue, je suis partie en courant, j’ai pu mal me rappeler de l’endroit." Les magistrats avancent alors sur le terrain abordé lors du procès précédant, à savoir que la prévenue aurait été victime d’un viol durant son adolescence. Questionnée sur ses déclarations initiales, elle est d’ailleurs toujours aussi confuse sur le physique de celui qui aurait abusé d’elle. "C’était quelqu’un de menu, petit, moins imposant, j’ai pas le souvenir d’yeux bleus", soit tout le contraire de Djamel Keddouh ! Ce dernier en aura fini avec cette affaire le 15 novembre, quand la cour rendra son arrêt. "Nous nourrissions l’espoir d’avoir un pardon, il n’en sera rien, c’est désespérant, a regretté Me Luc Abratkiewicz, l’avocat du chauffeur de taxi. Tout en rappelant que sans la technologie (ADN, GPS), ce dernier aurait pu finir aux assises puis en prison. "Vous ne vous rendez pas compte du danger que l’on peut faire courir avec des allégations mensongères." Source : Midi Libre le 2 octobre 2012
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=7642&hl=

=================

Aucun commentaire: