bébé

Accusée d'avoir causé le décès de sa fille, elle rejette la faute sur son conjoint
Renvoyée devant la cour d'assises pour répondre de coup mortel sur sa fille âgée d'un mois, une mère de famille accuse son conjoint d'être à l'origine du décès. Ce dernier, attendu en tant que témoin, a disparu de la circulation. «Je n'ai jamais frappé ma fille. Je lui ai préparé son biberon et quand je suis revenue dans le salon, j'ai vu son père lui mettre un coup sur la tête avec un objet, une clé à vélo… Louna pleurait. Elle avait besoin de son biberon. Il était assis sur le canapé. Il l'a saisie par la gorge et l'a frappée avec la clé. » Accusée d'avoir porté le 12 février 2009 un coup mortel sur sa fille Louna, âgée d'un mois, Angélique D., 33 ans, a toujours nié les faits. Alors que s'est ouvert hier son procès pour « violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner », elle a réitéré ses accusations à l'encontre de Sébastien, le père de la fillette… introuvable depuis sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. Un traumatisme crânien Louna est née le 9 janvier 2009 à Reims. (...)
Que s'est-il passé ce 12 février 2009 ? Les versions de l'un comme de l'autre n'ont cessé de diverger avant d'en arriver à s'accuser mutuellement. Lors des auditions, la confrontation des deux parents n'avait rien donné, chacun campant sur ses positions. D'un côté, il y a Sébastien qui affirme n'avoir pas été là au moment des faits, mais aurait vu sa compagne secouer Louna, ou encore la jeter sur le lit quelques jours avant le drame. Un père, décrit comme violent, qui n'a pas voulu se rendre à l'hôpital alors que sa fille agonisait… De l'autre, il y a Angélique qui, après avoir accusé un voisin, a fini par mettre en cause son compagnon, décrivant un geste et un objet (une clé à vélo) retrouvé sur place, une scène que le médecin légiste jugera compatible avec les constatations réalisées. L'un accuse l'autre « Je lui ai dit qu'il était malade d'avoir fait ça, que j'allais lui mettre un coup aussi… Il a dit de fermer ma gueule et de ne pas dire ce qui s'était passé ce jour-là. » Vêtue d'un jean et d'une veste en laine grise à rayures noires et blanches, Angélique n'en démord pas. Elle a vu son compagnon porter le coup à sa fille avec une sorte de clé à molette, qu'il dira avoir utilisée pour faire de la robinetterie dans la salle de bains. Pour autant, seul le génotype d'Angélique sera retrouvé sur ladite clé, un objet qui pourrait être compatible avec le coup porté… Mais rien n'est moins certain. Depuis hier, et en l'absence du témoin principal, les jurés de la cour d'assises tentent de découvrir ce qui s'est réellement passé ce 12 février 2009 dans cet appartement de la Neuvillette. Angélique a-t-elle porté le coup fatal à Louna ? Est-ce son conjoint ? Avec quel objet ? L'audience va se poursuivre aujourd'hui et demain. La jeune femme encourt 20 ans de réclusion criminelle. Source : L"Union le 20 septembre 2012
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=15182&hl=

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la date de naissance du bébé permet déjà de voir qu'il se trouvait dans un "jour de pleurs" (jour critique physique P12 très fréquemment présent lors des cas de bébés secoués).
la situation cyclique de chacun des parents permettrait probablement d'en savoir plus, et c'est le jour critique émotionnel que l'on a tendance à trouver lorsqu'il y a des coups qui partent... la période critique des cycles longs également.
la mère a été acquittée :
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/infanticide-la-mere-acquittee
le père est recherché...