mardi 28 août 2012

sans histoires

Meurtre de Barbezieux: l'intéressé a reconnu "qu'il avait porté des coups de couteaux"
L'assassin de la dame âgée tuée sauvagement en juin a été arrêté et a avoué Ancien assistant de gendarmerie, il a prémédité son geste, révèle l'enquête.
Mis en examen pour «assassinat». En droit, cela signifie «homicide volontaire précédé d'actes de préméditation». Mathieu Buelens, l'homme de 27 ans arrêté vendredi chez lui à Angoulême, gardé à vue tout le week-end puis placé en détention provisoire dimanche soir, a avoué.

Il y a deux mois, le soir du 27 juin, il quitte son appartement du quartier de La Bussatte, armé d'un couteau. Il saute dans sa voiture, direction le Sud-Charente. Trente-cinq kilomètres jusqu'à Barbezieux. Il se gare avenue Vergne, entre dans la demeure cossue de Claude Tavernier. Sans forcer la porte. Et dans des circonstances encore troubles, il brandit son arme. Puis frappe la paisible et discrète octogénaire. Plusieurs fois. Pour tuer. Des coups «d'une très grande violence», a insisté hier le vice-procureur de la république d'Angoulême, Cyril Vidalie, entouré, au tribunal d'Angoulême, de deux enquêteurs de la gendarmerie.

Le mobile? Il est trop tôt pour le dire, ont souligné les trois intervenants: «Sur l'acte en lui-même, l'auteur ne l'explique pas vraiment, glisse le vice-procureur. Il évoque les faits par flash. Mais des éléments objectifs et matériels ont permis d'asseoir les charges». D'emblée, cette affaire sordide prend un tour singulier au regard du profil du meurtrier: Mathieu Buelens est inconnu des services de police et de gendarmerie. Pas de casier judiciaire. «Un garçon sans histoires», selon ses voisins.
Le bourreau de Claude Tavernier est aussi un jeune homme parfaitement intégré: il a un travail de vigile dans une grande surface de l'agglomération d'Angoulême. Il y a quelques mois, il était militaire: assistant de gendarmerie. «Il avait effectué un service volontaire de cinq ans sous contrat avec la gendarmerie, révèle le colonel Fabrice Tranchat, commandant en second de la gendarmerie en Charente. Il n'était pas gendarme au sens propre du terme, mais un militaire qui, jusqu'à la fin de son contrat, il y a quelques mois, assistait les enquêteurs.»
http://www.charentelibre.fr/2012/08/28/barbezieux-il-connaissait-sa-victimepuis-4-ans,1111525.php

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nous sommes à l'entrée période critique septennale des 28 ans... jour critique ?
il faut probablement s'intéresser à notre Hyde désinhibé qui exceptionnellement peut prendre le dessus en jour et période critiques... autrement cela me semble difficile à expliquer...
la situation des cycles d'une personne contribue (presque) toujours à "expliquer" partie de son comportement, lors d'un scénario criminel ou dramatique : il faut en effet certains éléments permettant un passage à l'acte odieux, lors duquel nous dépassons parfois toutes les limites... périodes et jours critiques peuvent alors - chez certains individus - constituer des éléments allant depuis la facilitation à l'incitation ou encore une sorte de "laisser passer" ou "laisser-aller"...

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