désenvoûtement

1985 : le désenvoûtement vire au drame à Merlebach
Une chapelle est découverte au fond du jardin des Kiener, à Merlebach. Le mysticisme exacerbé de cette famille serait à l’origine du drame qui a coûté la vie au patriarche, Albert Kiener.
À l’époque, l’histoire avait fait grand bruit. Mai 1985. Albert Kiener, homme invalide de 71 ans réside en famille à Merlebach. Le jour de la Pentecôte, il subit une séance de désenvoûtement par le feu qui lui sera fatale. Les exorcistes en herbe ne sont autres que Marie-Rose et Bernard, ses deux enfants âgés de 36 et 31 ans, qui le croient possédé par le diable. Tous deux sont interpellés parce qu’ils chantent à tue-tête en pleine nuit des Credo et des Ave Maria ponctués de Vade retro Satanas sur le pas de leur porte. « Le vieux a cramé… C’est un chef au paradis maintenant », expliquent les deux enfants. Marie-Rose et Bernard sont formels « le vieux était possédé par un esprit malin. » Ils ont donc ordonné au diable de quitter le possédé. Une fois les « aveux » obtenus du père, ils éteignent le feu qu’ils avaient mis aux draps avec de l’eau bénite et s’en vont.
À l’intérieur, le grabataire est retrouvé gravement brûlé. Il gît à côté de son lit, dont le matelas presque entièrement calciné se consume encore… Il décédera de ses blessures quinze jours plus tard.
Toute la presse nationale se penche sur les agissements et les mœurs de cette famille de forains sans passé judiciaire ni même psychiatrique et prend d’assaut leur maison du 81 rue de Forbach, dont les murs sont recouverts d’images pieuses et de crucifix. Une chapelle, décorée avec soin, est découverte au fond du jardin. Un mysticisme exacerbé et une foi excessive semblent être à l’origine du drame. Marie-Rose et Bernard ont été condamnés et emprisonnés.
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/08/11/1985-le-desenvoutement-vire-au-drame-a-merlebach

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beaucoup de drames s'expliquent en observant la situation cyclique des personnes et leur incidence sur leur état physique et psychique du moment.
ce drame semble aussi être un drame septennal : le patriache se trouve à la sortie de sa période critique septennale des 71 ans ce qui l'a probablement perturbé depuis qu'il a 69 ans modifiant son caractère et sa personnalité voire le rendant "possédé", mais peut-être plutôt "moins commode"... mais il n'y a pas de désenvoûtement à faire... et il faut attendre que la période critique se passe... et éventuellement soigner une dépression septennale.
il n'est pas seul puisqu'il y a compatibilité avec sa fille Marie-Rose (enfant septennale), qui délire par suite du passage dans sa période critique septennale des 35 ans, et qui aurait aussi eu besoin de soins...
il se pourrait d'ailleurs que ce soit simplement son délire à elle qui ait été en cause...