Le forcené armé blesse un gendarme à Saint-André-de-la-Roche
A St-André de la Roche, un homme dépressif retranché chez lui a blessé au couteau un gendarme venu le maîtriser
Le bilan est finalement léger. Mais c'est le genre d'intervention qui aurait pu virer au drame en quelques secondes. Grâce à son gilet pare-balles, un gendarme a probablement évité de plus graves blessures, dans la nuit de mercredi à jeudi, en tentant de maîtriser un homme retranché chez lui et menaçant de mettre fin à ses jours. Ce dernier a été hospitalisé d'office, hier après-midi, à l'hôpital Sainte-Marie. Une enquête pour « tentative d'homicide volontaire » a néanmoins été ouverte par le parquet de Nice et confiée à la brigade de recherches.
Atteint à cinq reprises, l'adjudant commandant la brigade de Saint-André-de-la-Roche a été blessé aux avant-bras, mais heureusement de manière superficielle. Il est néanmoins en arrêt de travail pour une semaine. Un autre militaire souffre d'une entorse après avoir chuté lors de l'intervention.
Armé d'un couteau de plongée
Les faits se sont déroulés vers minuit, mercredi. Au départ, c'est la compagne du suspect qui appelle les sapeurs-pompiers. Elle explique que son compagnon, dépressif, tient des propos inquiétants. Furieux de cet appel, l'homme s'enferme, la laissant sur le perron de la porte. Les secouristes arrivent, mais l'individu refuse d'ouvrir. Il a absorbé des barbituriques et menace de mettre fin à ses jours.
Les gendarmes de Saint-André-de-la-Roche arrivent sur place et tentent de convaincre cet homme de 48 ans de se rendre.
Renforcés par une équipe du Peloton de surveillance et d'intervention (PSIG), ils forcent la porte. Mais le forcené, un colosse, les attend, armé d'un grand couteau de plongée qu'il tient, attaché à sa main.
Un militaire fait usage de son Taser, mais la décharge électrique n'a aucun effet sur l'homme qui se jette sur les forces de l'ordre, portant cinq coups de couteaux à l'adjudant.
Après avoir passé quelques heures en garde à vue à l'hôpital, cet homme sans antécédents judiciaires a fait l'objet d'une hospitalisation d'office. Il n'est pas pour autant à l'abri d'une mise en examen qui serait alors suivie d'expertises psychiatriques demandées par un juge d'instruction. Et ce pour déterminer si son discernement était aboli au moment des faits, ou simplement amoindri.
http://www.nicematin.com/faits-divers/le-forcene-arme-blesse-un-gendarme-a-saint-andre-de-la-roche.945098.html
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