samedi 23 juin 2012

suicide ou meurtre ?

Un policier jugé pour meurtre d'épouse
Un policier, Jacques Prévosto, qui dénonce un complot de ses pairs, comparaît à partir de lundi devant la cour d'assises de l'Hérault à Montpellier pour l'assassinat en 2009 de sa femme Marie-Paule, également policier, retrouvée carbonisée dans sa voiture.

"C'est tout le paradoxe de ce dossier. S'il est innocent, il est victime d'un coup du sort totalement extraordinaire. S'il est coupable, c'est le coupable le plus stupide qu'on ait jamais vu parce qu'il a laissé des indices partout", souligne son avocat Luc Abratkiewicz.

Après trois ans d'instruction, ce ténor du barreau reconnaît avec humilité "ne pas savoir où est la vérité" et a "un regret", celui que les magistrats instructeurs Joëlle Hallot et Thomas Meindl aient choisi de confier l'enquête aux collègues de la victime et non à la gendarmerie.

Cette décision est d'ailleurs au centre de l'axe de défense de Prévosto, 37 ans, un accusé qui, selon son défenseur, se sent "pris dans un piège qui lui échappe". Il clame depuis le début son innocence et dénonce "un acharnement judiciaire", assurant que sa femme s'est simplement suicidée.

Les faits remontent au 5 juillet 2009. Ce soir-là, vers 22h15, Prévosto appelle les secours, affirmant que son véhicule a pris feu avec son épouse à l'intérieur sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute A75 en direction de Pézenas. A l'arrivée des secours, Mme Prévosto, 34 ans, est décédée. Et tout de suite, plusieurs éléments matériels ainsi que le comportement du mari, que les sauveteurs jugent étrange, amènent les gendarmes sur place à s'interroger sur la pertinence de l'hypothèse de l'accident.

Auto-strangulation
D'ailleurs la piste criminelle est vite privilégiée. Car les premières analyses démontrent que la victime a été aspergée de substances inflammables. De surcroît, les analyses toxicologiques permettent, de trouver dans le sang une quantité de 9 à 12 cachets de somnifère.
Face aux enquêteurs, lors de ses huit auditions, en tant que témoin ou dans le cadre d'une garde à vue, M. Prévosto, mari infidèle, va alors donner plusieurs versions des événements de la journée. Mais, affirme-t-il, la mort est la conséquence d'un suicide avec absorption de médicaments et auto-étranglement.
Cette version est cependant contestée. Sur le plan matériel, par les experts. Sur le plan psychologique, par la famille et ses proches. A leurs yeux, la victime, de nature gaie et volontaire, n'avait jamais manifesté de comportement suicidaire et aimait trop ses deux enfants pour se tuer.

Quant à l'incendie, M. Prévosto a finalement avoué avoir voulu maquiller le suicide en mort accidentelle. Pour ne pas être accusé de complicité pour le suicide alors qu'il avait fourni certains des cachets. Mais surtout pour toucher l'assurance-vie, ce que le suicide interdisait.
Le policier a également justifié le feu par l'existence d'une lettre dans laquelle son épouse décrivait sa détresse au travail, avec sa crainte d'être réaffectée sur la voie publique, et lui demandait de cacher son suicide à sa famille. Problème: ce courrier n'a jamais été retrouvé Le verdict est attendu vendredi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/23/97001-20120623FILWWW00300-un-policier-juge-pour-meurtre-d-epouse.php

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les deux se trouvaient apparemment dans leur période critique septennale des 35 ans... ou à l'entrée dans celle-ci, donc un drame septennal : la période est fréquemment présente lors d'un drame... meurtre... mais aussi suicide...
la situation individuelle serait intéressante et préciserait peut-être si l'un des deux se trouvait dans un jour critique émotionnel ou autre jour pulsions... meurtres et suicides ayant fréquemment lieu ce jour-là... mais ce ne serait probablement là qu'une indication supplémentaire, mais d'importance quand même...

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