vendredi 15 juin 2012

psychopathe ?

Meurtre : «J’ai vécu seize ans avec une psychopathe»
La voix est forte, vacille à peine mais la douleur est bien là, envahissante même. La colère aussi, contenue, mais tellement visible. « Il a sorti la tête de l’eau récemment mais il vit ça très mal », confirme son avocat, Me Fabien Picchiottino. Le 12 mai 2010, Rénald Magnier a vécu un drame atroce. Il a quasiment vu sa compagne, Claire Simon, poignarder à mort sous ses yeux Rose, leur petite fille de 5 ans, dans leur maison de La Bouille (Seine-Maritime).
« J’ai entendu un râle terrible dans la chambre et j’ai découvert l’horreur. J’ai désarmé ma compagne et j’ai vu ma fille qui me regardait. J’ai vu de l’incompréhension dans son regard. »
Agression au couteau en 2005
La justice aussi s’est avérée incapable de comprendre, vaincue par la médecine. Deux expertises ont conclu à l’abolition, au moment des faits, du discernement de Claire Simon, diagnostiquée schizophrène. Ce matin, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rouen devrait donc confirmer ce non-lieu psychiatrique.
« On ne juge pas les fous, c’est normal. Mais je ne veux plus jamais qu’elle sorte de l’hôpital », souffle Rénald, 48 ans. Longtemps, ce réalisateur de films éducatifs a refusé d’accepter qu’il n’y aurait pas de procès. « Mais aujourd’hui j’ai compris que l’incarcération n’apporterait strictement rien, jure-t-il. Il faut que je l’admette : je suis tombé amoureux d’une psychopathe, j’ai vécu seize ans avec elle. »
Depuis le drame, Rénald retourne le passé dans tous les sens. Il en veut à la terre entière. A sa compagne qui lui a enlevé ce qu’il avait de « plus cher au monde ». Aux « quinze psychiatres qui l’ont examinée » et qui, malgré quatre hospitalisations entre 2005 et le meurtre, n’ont pas décelé sa dangerosité. Et insidieusement, même s’il ne pourra jamais l’admettre, sans doute un peu à lui-même.
En 2005, un premier épisode l’avait alerté : une agression au couteau dont il avait été victime de la part de Claire. « Le lendemain elle m’a imploré son pardon. Le psychiatre a dit que ce n’était pas grave, que ça devait être dû à l’accouchement. Elle est repartie avec un traitement de trois mois. Je l’aimais, je lui ai pardonné », se souvient Rénald. Mais, au moment du passage à l’acte tragique, il n’avait décelé « aucun signe avant-coureur ». « Au contraire, elle allait mieux, insiste-t-il. Elle avait même vu un psychologue trois jours avant de tuer Rose. »
Bouleversé, et donc excessif, Rénald se bat désormais contre une éventuelle sortie de son ex-compagne, aujourd’hui âgée de 41 ans, qu’il croit capable de récidiver. « Si on prend un peu de recul, on peut concevoir sa guérison et sa sortie de l’hôpital, tempère Me Picchiottino, mais il faudra que des conditions de sécurité exceptionnelles soient prises. » « On mesure une démocratie à la façon dont elle traite ses plus fragiles, et les malades en font partie, estime Me Dominique Valles, l’avocate de Claire. C’est bien que la justice reconnaisse cette irresponsabilité. »
Source : Le Parisien le 13 juin 2012

=================


des données qui pourraient peut-être dire quelque chose, dans ce terrible drame : 2005 est la période critique septennale des 35 ans... si la personne a 41 ans aujourd'hui...
il y a par ailleurs une compatibilité septennale entre les deux époux, qui peut devenir une compatibilité à risque... (périodes critiques septennales toujours ensemble au même moment)
j'ai trouvé ailleurs qu'une première agression au couteau a eu lieu le 18 mai 2005 (un mercredi soir)... on peut recouper cette donnée avec la date de l'infanticide (12 mai 2010, un mercredi soir au même moment de l'année - ce qui a également une signification) et l'on constate qu'il s'agit exactement du même jour cyclique, du cycle psychique de 28 jours, possiblement le premier jour du cycle car c'est le jour critique émotionnel le plus fort... (les récidives ont tendance à avoir lieu le même jour, le jour critique émotionnel) 
mais tout cela ne peut être vérifié et éventuellement confirmé qu'avec les dates de naissance des personnes...

Aucun commentaire: