Les investigations se focalisent «sur une cause en lien avec le chauffeur de l’autocar», a expliqué vendredi le premier procureur du Valais central devant une presse nombreuse réunie au Parquet fédéral, situé juste à côté du Palais de justice de Bruxelles. S’agit-il d’un malaise ou d’une erreur humaine, il est trop tôt pour le dire, et peut-être ne le saura-t-on jamais, a-t-il reconnu.
Jeune chauffeur
Au fil de leurs travaux, les enquêteurs ont pu écarter une série de causes possibles. L’intervention d’un tiers sur la route, la vitesse excessive, l’alcoolisation du chauffeur, des problèmes techniques ou d’entretien du véhicule: toutes ces pistes sont abandonnées et laissent place à des examens plus poussés sur le chauffeur de 34 ans. Le 13 mars vers 19h45, le car belge a quitté Saint-Luc dans le val d’Anniviers à l’issue des vacances de ski des enfants. Le chauffeur le plus expérimenté (52 ans) a conduit le car sur la route de montagne, a raconté Olivier Elsig. En arrivant en plaine à 21h10, le véhicule s’est arrêté et le jeune chauffeur a pris le relais.
Très bref trajet
Le car s’est alors élancé sur l’autoroute A9. Il a roulé deux minutes et parcouru 2222 mètres jusqu’à ce qu’il s’encastre au fond de la place d’évitement contre un mur en béton, causant la mort de 22 enfants. Durant ce bref trajet, le car n’a pas heurté la gauche du tunnel, comme certains l’ont cru. Il a seulement touché la bordure droite de la chaussée à quelque 75 mètres de l’accident.
Le procureur a répété ce qu’il avait déjà dit au sujet de l’hypothèse du DVD qui aurait dérangé le chauffeur. «C’est une explication pas plausible», a affirmé Olivier Elsig. Dans ce type de car, le DVD est derrière le chauffeur et il faudrait donc que le conducteur se soit levé et ait lâché son volant.
Pas imaginable
C’est «difficilement imaginable» et s’il s’agit d’une distraction, le choc contre la bordure aurait dû entraîner une réaction. Le procureur a écarté aussi la piste du régulateur de vitesse défectueux qui aurait pu provoquer le drame.
Si la présence d’alcool a pu être exclue très vite, des examens toxicologiques des chauffeurs ont été requis et ont pris plus de temps. Sur cette base, les enquêteurs suisses ont demandé en Belgique les dossiers médicaux des deux responsables. Les analyses de ces différents éléments ne sont pas encore terminées, a indiqué Olivier Elsig qui espère mettre un terme à ses travaux d’ici la fin de l’été.
L'épouse du chauffeur pas d'accord
Interrogé sur la place occupée par les deux chauffeurs au moment de l’accident, le procureur a clairement laissé entendre qu’ils se trouvaient tous les deux devant. Autre élément troublant et difficile à comprendre: tout démontre que les freins n’ont pas été actionnés. «Ca interpelle forcément», a reconnu Olivier Elsig.(.....)
http://www.tdg.ch/suisse/Le-chauffeur-mis-en-cause-dans-le-drame-de-Sierre-/story/31099421
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j'ai trouvé un élément important, permettant de connaître la date de naissance du chauffeur et donc sa situation cyclique :
G M aurait eu 35 ans ce samedi 17 mars.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/13272/Accident-de-car-belge-en-Suisse/article/detail/1410184/2012/03/17/Un-des-chauffeurs-sera-incinere-jeudi.dhtml
sa situation le soir de l'accident donne une situation neutre pour les cycles courts.
elle ne l'est pas pour les cycles longs et deux éléments sont à retenir :
la pleine période critique septennale des 35 ans et la proximité de la date anniversaire (1).
ce sont pour moi deux éléments "désinhibiteurs".
(1) http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2012/06/ca-minteresse.html
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édit 31/08 :
Drame de Sierre: le chauffeur n'a pas eu de malaise
L'autopsie et les analyses toxicologiques montrent que le chauffeur du car belge accidenté le 13 mars dernier est décédé des suites du choc. Il n'a vraisemblablement pas eu de malaise avant l'accident même s'il souffrait d'une pathologie coronarienne et prenait un antidépresseur.
Les analyses toxicologiques ont aussi confirmé que le chauffeur n'était pas sous l'influence de l'alcool ou de stupéfiants. "Il prenait quotidiennement un médicament antidépresseur, d'où la présence dans son sang de paroxétine", signale le ministère public du canton du Valais jeudi qui indique que la concentration mesurée se situe dans les normes d'une dose thérapeutique.
(...). "S'il se confirmait que la seule cause envisageable de l'accident est en lien avec le chauffeur décédé, un classement de la procédure pénale serait alors envisagée", précise le ministère public.
http://www.romandie.com/news/n/Drame_de_Sierre_le_chauffeur_n_a_pas_eu_de_malaise56300820121609.asp
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la prise d'un antidépresseur correspond à la situation en période critique septennale des 35 ans et à une dépression septennale. médicament qui augmente le risque d'accidents, d'après des articles de presse récents.
et d'après moi, effet désinhibiteur venant s'ajouter celui de la situation en période critique. (diminution ou relâchement de la vigilance, augmentation de la "prise de risque")
aussi :
http://www.lematin.ch/faits-divers/Comment-les-experts-ont-enquete-sur-l-accident-/story/12764680
qui confirme la date de naissance ci-dessus. (17/03/1977)
sa situation le 13/03/2012 :
Je 8 E(8)
Ve 9 P(12)
Sa 10
Di 11
Lu 12 I(9)
Ma 13
Me 14
Je 15 P(18) E(15)
Ve 16 P(19)
Sa 17 (35ème anniversaire)
Di 18
(l'entrée en P17 mardi soir serait encore à étudier : c'est un jour que je ne connais pas suffisamment, mais il pourrait faire partie - "annoncer" - l'important "down" P18/P19 )
autres :
Et la jeune femme d’expliquer qu’elle avait épousé le chauffeur en cachette, le 9 décembre dernier: «J’ai dû informer mes amis du décès de Geert en même temps que du fait que nous étions mari et femme.» Tous deux habitaient dans un appartement, à Aarschot, et avaient acheté un mobilhome. Ils voulaient partir en voyage de noces en Autriche et dans les pays que Geert avait traversés dans son car. Son mari voulait les lui faire visiter. Les deux voulaient aussi un enfant. Le défunt était sur le point d’arrêter de conduire.
(...) Elle a souligné le fait qu’il n’avait aucun problème de santé et qu’il ne prenait aucun médicament : «C’était un chauffeur parfait».
http://www.lematin.ch/faits-divers/C-etait-un-chauffeur-parfait/story/26533213?cache=9efAwefu
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l'absence de prise de médicaments semble contredite, puisqu'apparemment il est question d'antidépresseur...
et enfin :
Le scénario du drame
Le bus a quitté Saint-Luc à 19 h 45. L’aîné des chauffeurs, Paul Van de Velde, 52 ans, était au volant. Il a effectué la descente jusqu’à la vallée. A l’entrée de l’autoroute, à 21 h 10, il a cédé le volant à son collègue Geert Michiels, 34 ans. Le bus a repris sa route après une minute d’arrêt. Il a encore roulé deux minutes, sur une distance de 2.222 mètres très exactement. Avant le crash.
S’il n’est pas systématique, ce passage de relais en bas de col est pratiqué de manière courante. Il ne faut donc en tirer aucune conclusion.
L’autocar belge a heurté une bordure sur sa droite avant de poursuivre tout droit et de percuter le mur fatal, 75 mètres et trois secondes plus loin. Les images des caméras de surveillance et l’analyse de la chaussée montrent que les freins n’ont pas été actionnés.« Cela interpelle forcément », commente Olivier Elsig. Aucun autre véhicule n’est impliqué dans l’accident.
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