mercredi 25 avril 2012

suspect


Le premier suspect des meurtres de l'Essonne clame son innocence et veut sortir de prison. Michel Courtois, qui est détenu depuis novembre 2011, est accusé du premier des quatre crime à Juvisy-sur-Orge. Seulement voilà, Yoni Palmier a été mis en examen pour les trois autres meurtres. Et les analyses montrent qu'une seule et même arme a été utilisée dans les quatre cas. Pour Yassine Bouzrou, avocat de Michel Courtois, il y a assez d'éléments pour permettre une remise en liberté de son client.
Michel Courtois, 46 ans, a été placé en détention après avoir avoué le meurtre de Nathalie Davids, 35 ans, le 27 novembre 2011 dans le parking de son immeuble à Juvisy-sur-Orge.

Il s'est depuis rétracté et se trouvait en détention lors des meurtres de Jean-Yves Bonnerue, 52 ans (le 22 février), Marcel Brunetto, 81 ans (le 17 mars) et Nadjia Boudjemia-Lahcene, 48 ans (le 5 avril).
Ces quatre homicides ont été commis avec la même arme, un pistolet semi-automatique de 7,65 mm saisi lors des perquisitions qui ont suivi l'interpellation, samedi dernier, de Yoni Palmier.
Ce dernier, 33 ans, a été mis en examen lundi soir pour assassinats dans le cadre d'une information judiciaire qui ne concerne que les trois meurtres les plus récents.

Des aveux extorqués ?
Le nouvel avocat de Michel Courtois, Me Yassine Bouzrou, s'est plongé dans le dossier et estime que rien ne permet de maintenir son client en prison. Ses aveux? Extorqués dit l'avocat. L'expertise sur ses vêtements qui révèlent la présence de poudre? L'expertise précise qu'il peut s'agir d'une arme à feu mais aussi de particules provenant du secteur du bâtiment, explique encore Me Bouzrou. Le mobile amoureux? "Aucun dépit chez mon client", tonne l'avocat.
Police et justice vérifient actuellement s'il existe un lien, non établi à ce jour, entre Michel Courtois et Yoni Palmier; si le premier a pu commanditer les meurtres au second. "Absurde", conclut Yassine Bouzrou.

Les "aveux" de Michel Courtois :
Intervenus le 3 décembre 2011 lors de la 5e audition de Michel Courtois, à 00h40. "Je pense que c'est moi qui ai tué Nathalie parce que tous les éléments qui sont à charge contre moi tendent à prouver que je suis l'auteur de l'assassinat", explique-t-il avant de faire une longue déclaration très peu détaillée. "J'avais bu, un ami m'a prêté une moto [Ndlr: Michel Courtois n'a pas son permis], un casque dont je ne me souviens plus, je ne sais plus où je me suis stationné, je ne sais plus quelle heure il était, je ne sais plus si j'ai gardé mon casque, si j'ai rencontré des gens ou si les vêtements que je portais. Elle s'est garée sur sa place et s'est dirigée vers la porte d'accès à l'immeuble, j'ai tiré sur elle à 4 ou 5 reprises, j'étais dans mon monde, je ne voyais plus rien". Michel Courtois va revenir sur ses aveux devant la juge d'instruction...Trop tard. Réentendu par la magistrate le 14 avril dernier, il lui confie: "On me gueulait dessus, on me disait: "dis que c'est toi, dis que c'est toi!!" C'était du matraquage...Je suis resté seul avec des policiers pour fumer une cigarette, mon avocate n'était pas là à ce moment là, je leur ai demandé: "vous voulez que je dise n'importe quoi", ils ont répondu "oui", j'ai dit "Ok, je vais dire n'importe quoi"...
http://www.rtl.fr/actualites/article/le-premier-suspect-des-meurtres-de-l-essonne-demande-sa-remise-en-liberte-7747210965

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si l'on pouvait regarder la situation cyclique des deux suspects on aurait peut-être (je dis peut-être car il faut être prudent et les coïncidences existent... surtout en matière de cycles humains) des indications intéressantes :
- situation du premier suspect ? un jour critique émotionnel est fréquemment "jour de crime" ou de drame... (parfois un jour critique physique) cet élément est présent chez Yoni Palmier qui se trouve dans son jour critique émotionnel E15 le jour du premier meurtre... (1)
- un jour critique émotionnel... est aussi le jour où l'on cède plus facilement face à une pression... et donc on peut effectivement "avouer n'importe quoi"... ce ne sont pas vraiment des aveux extorqués mais des aveux obtenus en "situation de faiblesse". le jour critique émotionnel est le jour des aveux... sauf que les aveux peuvent être vrais (le jce est notre "jour de vérité" et nous avons tendance à "craquer"... mais les aveux peuvent aussi être du fait de notre "état de fragilité" : cet état qui peut nous faire avouer un crime que nous avons commis peut aussi nous faire avouer "n'importe quoi" si la pression est suffisante...
 
mais les éléments cycliques essentiels d'un drame restent la présence de jours et périodes critiques au moment du drame. ils sont fréquemment présents car ils constituent des éléments moteurs.
 
 
 
(1) http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2012/04/mobile.html

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