“Mon client parle de pulsions”
(.....)DINANT Jean-Paul V. est en détention préventive depuis maintenant 10 mois, pour des faits de pédophilie commis durant l’année 2010, à Bohan. Il avait touché le sexe de quatre jeunes garçons qu’il entraînait bénévolement au foot. Il en aurait également violé un.
Ce mardi 28 février, le tribunal correctionnel de Dinant a désigné l’ASBL de l’UPPL (Unité de psychopathologie légale) afin qu’elle rencontre l’inculpé. Elle devra ensuite rendre un avis favorable ou non quant à une éventuelle mesure de probation. C’est en outre ce qu’avait plaidé la défense lors de la première audience du 21 février.
Pourtant, le prévenu a déjà été condamné à deux reprises pour des faits similaires. “En 1989 et en 1994 ”, signale Me Sarah Leclère. “Il avait été médicalement suivi après ces faits et ça avait porté ses fruits. Malheureusement, les vieux démons ont repris le dessus vingt ans après. Il n’avait cependant pas écopé de peine de prison ferme pour ces faits, c’est pour cela qu’il se trouve aujourd’hui dans les conditions légales pour bénéficier d’une mesure de probation.”
Cette peine peut toutefois sembler assez légère pour un pédophile, qui plus est récidiviste. “Mon client explique ces faits par des pulsions qu’il ressent. C’est pour lui une maladie et la seule chose qu’il demande est d’être pris en charge et de se faire soigner.” Pour savoir si la demande de l’avocat et les souhaits du principal prévenu seront respectés, il faudra donc attendre l’avis de l’UPPL, prévu pour le 24 avril.
En fonction de l’avis motivé rendu ce jour-là, la défense plaidera ou non en faveur de cette mesure de probation. Mais rien n’assure que cette désicion sera favorable à Jean-Paul Vanderstede. Et même si elle l’est, rien ne permet d’affirmer que le jugement rendu par le tribunal ira en ce sens. Dans le cas contraire, il ne resterait plus grand-chose à espérer de la défense pour son client.
En tout cas, le prévenu risque gros. Le procureur du Roi, Philippe Morandini, avait requis à son encontre une peine de six ans d’emprisonnement et 10 mois de mise à disposition du gouvernement. “Jean-Paul Vanderstede est en détention depuis 10 mois. Il est un peu perdu avec toutes ces procédures juridiques. Il sait cependant qu’il devra assumer ses actes.”
http://www.dhnet.be/regions/namur-luxembourg/article/387031/mon-client-parle-de-pulsions.html
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pour prévenir ce genre de récidives il nous faut tenir compte de l'effet de pulsions des périodes critiques septennales... le fait qu'un pédophile semble cesser ses activités et ses pulsions entre deux périodes critiques ne signifie pas qu'il est guéri : comme le dit l'article... les démons restent latents et l'activité peut revenir lors de la ou des périodes critiques septennales suivantes et c'est probablement ce qui est arrivé ici.
la personne aurait 52 ans aujourd'hui, si j'ai bien trouvé.
les faits :
- 2010 période critique septennale des 49 ans
- 1994 période critique septennale des 35 ans
- 1989 période critique septennale des 28 ans.
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