13h30 : Plusieurs psychiatres interrogent Breivik. Ils le questionnent notamment sur sa manie des chiffres et des pourcentages mais également sur sa capacité d'empathie. Breivik explique que la méditation l'aide à faire abstraction de ses sentiments, "de la joie à la peine, en passant par le désespoir, l'anxiété, la peur, etc." "A Utoya, je me suis retrouvé dans un état de choc où le cerveau est incapable de penser clairement", dit Breivik.
14h05 : "C'était maintenant ou jamais". Breivik dit avoir proposé au chef de la sécurité de faire un briefing dans un des bâtiments. "Je marchais avec mon armes dans la main, dans un sac. J'ai pensé, c'est maintenant ou jamais. Cette minute m'a semblé durer une éternité", dit Breivik. "Quand j'ai sorti l'arme, c'était comme si des centaines de vois dans ma tête disaient 'ne le fais pas, ne le fais pas'", ajoute-t-il. Il a ensuite commencé à tirer, dit-il. "J'ai fini dans un état de choc. Après je ne souviens plus très bien", dit-il.
15h20 : Breivik a pensé se suicider. "Je me suis demandé si je voulais vraiment survivre à ça ? J'allais devenir l'homme le plus haï de Norvège", raconte-t-il. Puis il a repensé à son manifeste et à son projet d'affronter un procès.
http://www.europe1.fr/International/Breivik-donne-tous-les-details-sur-la-tuerie-d-Utoya-1045855/
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(Wikipédia)
Anders Behring Breivik, né le 13 février 1979 à Oslo, est un fondamentaliste chrétien et terroriste d'extrême droite norvégien qui a perpétré et avoué l'exécution des attentats du 22 juillet 2011 en Norvège qui ont fait un total de 77 morts et 151 blessés.
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- en septembre 2006 Breivik entre dans sa période critique septennale des 28 ans : il précise lui-même qu'il était normal jusqu'en 2006 ("Jusqu'en 2006, j'étais normal". Breivik affirme qu'à partir de cette date, il a commencé à sentir le désir "d'attentat suicide"). (28 ans est d'ailleurs une sorte "d'âge des terroristes : un certain nombre de "vocations" prennent naissance à ce moment-là)
et c'est apparemment à partir de ce moment-là, aussi, qu'il s'est mis à la rédaction de son manifeste.
Breivik est hélas un exemple extrême de ce qui peut se passer dans la tête d'une personne lorsqu'elle entre dans l'une de ses périodes critiques septennales... et il faut, comme souvent, remonter à la période critique septennale précédente pour trouver et essayer de comprendre l'origine d'un scénario...
pour la "désensibilisation" le jour du drame il faut voir sa situation cyclique ce jour-là :
(juillet 2011) 13/02/1979
Je 14 P(18) I(26)
Ve 15 P(18)
Sa 16
Di 17
Lu 18
Ma 19 E(1)
Me 20 P(1)
Je 21
Ve 22 I(1)
Sa 23
Di 24
Lu 25 P(6)
Ma 26 P(7) E(8)
nous avons surtout, le jour-même, le jour critique intellectuel i1 dans une année critique intellectuelle également i1 (la 33ème année de vie est la première année - critique - d'un nouveau cycle intellectuel de 33 ans, tout comme le jour critique intellectuel est le premier jour - donc fortement critique - d'un nouveau cycle intellectuel de 33 jours. et cela correspond à ce que dit Breivik : "je me suis retrouvé dans un état de choc où le cerveau est incapable de penser clairement" (2)
(Breivik a 32 ans et 5 mois)
mais nous avons aussi, coïncidence ou pas... le début simultané des deux autres cycles : P1 (mercredi 20) premier jour - donc fortement critique - du cycle physique de 23 jours, et E1 (mardi 19), autre premier jour - donc fortement critique - du cycle émotionnel de 28 jours.
nous avons donc successivement E1 - P1 - i1 les jours les plus "forts" de chacun des trois cycles. jours et périodes critiques étant des jours et périodes à la fois de pulsions et de désinhibition, tout ceci dans l'année critique intellectuelle i1. (1)
26/10/2014 : édit pour un élément supplémentairte intéressant : nous sommes à cinq mois de l'anniversaire.
(2) le cycle intellectuel est le cycle de la pensée, du cerveau... et le jour 1 de ce cycle (des autres cycles également) est un jour particulier - un jour "charnière" du fait du redémarrage du cycle - qui peut faire survenir diverses perturbations.
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