descente aux enfers

Mari trompé à la caserne de gendarmerie
Un ancien capitaine de gendarmerie de Chaumont comparaît pour une tentative d’assassinat. Il a tiré sur un camarade, amant de sa femme. (...)
Quelques minutes avant de se rendre, le capitaine R. a vidé un chargeur en direction d’un autre capitaine, amant de sa femme, également officier. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 4 au 5 décembre 2008.
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« Je voulais le tuer », assure, depuis le début, l’accusé, 38 ans. Son procès pour tentative d’assassin at, dépaysé, a débuté hier devant les assises de Meurthe-et-Moselle. Après trois mois et douze jours de prison, l’ancien gendarme est sorti de prison. Il comparaît libre.
Élève brillant, officier apprécié mais psychorigide pour les experts, très bon père de famille, il aurait dû faire une brillante carrière militaire. Mais, fin 2008, son jeune couple bat de l’aile. Les époux viennent de quitter la garde républicaine, à l’Élysée, pour Chaumont. « Ce qui aurait dû être un nouveau départ a été une descente aux enfers », témoigne son ex-épouse. Celle-ci recherche des moments de tendresse, tandis que son mari s’investit dans son travail et ses enfants.
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Tentatives d'assassinat : l'ex-gendarme condamné à 10 ans de prison
L’avocat général avait requis 4 à 5 années éventuellement assorties de sursis. Les jurés et la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle ont une appréciation différente. L’ancien commandant de compagnie de gendarmes de Chaumont est reconnu coupable de tentative d’assassinat et condamné à 10 ans ferme.
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« Dès l’instant où j’ai décidé de le tuer, je n’ai plus pensé à rien », avoue Ludovic Requis.
De façon précise, il raconte la mécanique de la déliquescence de son couple. La découverte, quelques heures avant son passage à l’acte, de l’infidélité de sa femme lui « coupe le souffle ».
« Cette révélation m’a laissé interdit, le monde s‘écroulait ». Il envisage dans un premier temps de se suicider. L’évocation des conséquences d’un legs aussi cruel laissé à ses deux enfants en bas âge le retient. (...)
« Je ne voyais plus d’issue. C’est là que j’ai eu l’idée injustifiable de supprimer l’amant de ma femme. Je n’ai vu que cette alternative dans ce moment de folie ». Il l’a poursuivi en voiture dans une rue de Chaumont, a utilisé à 11 reprises son arme de service, en conduisant puis en courant dans sa direction.
« Votre choix était radical », commente le président Michel Iogna-prat. « Quelques mois auparavant, les choses se seraient passées autrement. A cette époque, j’étais submergé, je n’étais pas assez fort pour entrevoir d’autres possibilités ». Il n’esquive rien. Assume sa transformation lucide et froide en justicier. « Ce geste est un suicide social », plaide son avocat dijonnais Me Charly Jeanniard. Dès février 2009, le capitaine Ludovic Requis, a été révoqué. Pour comportement attentatoire à l’honneur de la gendarmerie.
Une honte pour celui dont les valeurs reposent sur des principes « rigides ». Me Charly Jeanniard l’assure, « l’homme qu’il a été pendant 38 ans à l’exception d’une heure trente minutes ne mérite pas d’être enfermé » à nouveau ».
Ludovic Requis avait effectué 3 mois et 12 jours de détention provisoire. Il a retrouvé hier le chemin de la prison.
Source : L'Est Républicain le 17 mars 2012
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=13533&hl=

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drame probablement lié à un "état de la période critique septennale" (période critique septennale des 35 ans avec son "changement de personnalité et de paramètres" et son effet de désinhibition...) : un couple qui se rompt, une rigidité d'esprit, et l'intéressé lui-même a ressenti cela lorsqu'il déclare : "Quelques mois auparavant, les choses se seraient passées autrement. A cette époque, j’étais submergé, je n’étais pas assez fort pour entrevoir d’autres possibilités ».
jour critique émotionnel le 5/12/2008 ?