Pau : la violence pour arrêter les pleurs de son bébé
Quand le 31 janvier aux alentours de 18 heures, les médecins des urgences pédiatriques se penchent sur un bébé de 5 mois, que ses jeunes parents viennent d'amener, ils relèvent des traces suspectes.
L'enfant a le visage gonflé par deux larges hématomes sur les deux joues, des vaisseaux sanguins ont éclaté sous les paupières et il porte des traces sur le cou et sous les clavicules. Des marques qui selon les thérapeutes ne « peuvent résulter d'un heurt accidentel avec un objet ».
Au bout de plusieurs heures de garde à vue, son père, un Palois de 27 ans, reconnaît qu'au cours de l'après-midi alors qu'il gardait son fils, celui-ci n'arrêtait pas de « chialer ». Excédé par ces pleurs, il a admis « qu'il l'avait pris dans les bras et un peu secoué. Qu'il l'a reposé dans le lit sur le dos. Qu'il a posé ses deux mains à côté de sa tête en serrant fort ». À son retour la mère découvre son nourrisson le visage enflé, baignant dans son vomi, il a du mal à respirer.
« Je ne réussissais pas à le calmer, la panique m'a saisi, je lui ai serré le visage mais pas pour lui faire mal » affirme son père. La mère s'est constitué partie civile contre son mari bien que le couple vive toujours ensemble : « Elle lui fait confiance mais elle restera vigilante. Elle n'hésitera pas à le quitter pour assurer la protection de son enfant » a assuré son avocate qui a réclamé l'euro symbolique.
Le père violent a été condamné à 6 mois avec sursis et 18 mois de mise à l'épreuve.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/03/13/la-violence-pour-que-bebe-arrete-de-pleurer,229180.php
==============
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire