Six victimes, de Bordeaux à Senlis, toujours des femmes. Quand Raoul Becquerel avait besoin d’argent, il volait. Et quand il tenait sa proie, il la violait. La justice l’avait pourtant mis sous les verrous, mais elle l’a relâché. Et il a recommencé… Au commissariat de Poitiers, le jour est à peine levé ce dimanche 29 août 2004, quand une jeune femme s’effondre devant le policier de garde. En état de choc, elle lui raconte sa nuit de calvaire. Agressée sur un parking d’Angoulême, elle a été enlevée et séquestrée par un homme. Tout ce qu’il voulait, c’était de l’argent. Alors, Caroline a cédé son code de carte bancaire. Mais le cauchemar a continué… L’homme l’a conduite chez elle et l’a violée à plusieurs reprises. Au moment de partir, il a décidé de l’embarquer avec lui, puis l’a abandonnée à Poitiers. Les policiers font tout de suite le rapprochement avec un autre viol, celui d’une jeune bordelaise, agressée en 2001. A l’époque, l’agresseur avait pu être identifié : Raoul Becquerel...........
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=13352&hl=
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comme mon post précédent : "démarrage" à l'arrivée de la période critique septennale des 28 ans.
(en 2001 pour un natif de 1974 - pas de date de naissance précise).
édit pour un autre article :
Perpétuité pour Becquerel, violeur récidiviste
le 21 mars 2008
Raoul Becquerel, 34 ans, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises de l'Oise pour quatre viols, dont trois commis entre août et septembre 2004, alors qu'il avait été remis en liberté par erreur quelques mois plus tôt. L'avocat général avait requis à son encontre la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 22 ans de sûreté, évoquant "un homme dangereux parce que psychopathe, sans limites, foncièrement pervers".
Raoul Becquerel comparaissait devant la cour d'assises à Beauvais pour un viol commis en 2002 à Crépy-en-Valois, et trois autres commis entre août et septembre 2004 à Angoulême et Senlis. Condamné en 1994 à 12 ans de réclusion criminelle pour le viol d'une jeune fille de 21 ans en 1993 à Bordeaux, il avait été à nouveau interpellé pour une affaire identique en 2001 à Bordeaux.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2008-03/perpetuite-pour-becquerel-violeur-recidiviste-4862438.html
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en fait d'après cet article il faut remonter en 1993 pour un viol précédent (19 ans) et il pourrait plutôt s'agir en 2001 d'une récidive septennale (récidive à l'arrivée d'une période critique septennale : libéré au plus mauvais moment ? à l'arrivée de sa période critique = période de pulsions).
édit 27/09/2012 :
(pour un article de 2008 que j'ai trouvé)
Un violeur en série rompt le silence
C'est un coup de théâtre qui a marqué le deuxième jour du procès du violeur en série. Ce dernier est sorti du mutisme dans lequel il s'était retranché mercredi.
Moment clé hier matin aux assises de l'Oise, au deuxième jour du procès de Raoul Becquerel, 33 ans. Ce violeur en série comparaît depuis mercredi pour trois viols commis à Angoulême (Charente), Crépy-en-Valois et Senlis, entre 2002 et 2004, plus une tentative de viol à Senlis en 2004. Ce « routard du viol », déjà condamné pour des faits similaires à des peines de douze ans puis dix-huit ans de réclusion criminelle aux assises de la Gironde, s'était jusqu'à présent toujours muré dans le plus grand silence.
Cécile Simon, la présidente de la cour d'assises de l'Oise, a réussi ce qui semblait impossible. Après une trentaine de minutes de débats, elle est parvenue à ouvrir une brèche. « Je vous lis les déclarations faites aux gendarmes et vous pouvez répondre après. » Raoul Becquerel lâche un « c'est d'accord », capital pour les quatre victimes du violeur qui attendaient des réponses depuis des années. Il a levé un peu de ses mystères. « Je ne suis pas rationnel dans ces moments-là. Je fais n'importe quoi. Mort pour mort, je me dis que c'est fait. Je suis en fuite alors j'en profite et j'abuse un peu... » Même s'il ne veut pas croiser le regard de ses quatre victimes, Raoul Becquerel a longuement parlé hier. Il a expliqué dans quel état d'esprit il était lorsqu'il se retrouvait dehors à la recherche d'une personne à agresser. Il est revenu en détail sur les trois viols et la tentative, sur l'emprise physique et psychologique qu'il exerçait sur ses victimes. Raoul Becquerel, après avoir repéré puis menacé ses victimes avec un couteau, installait un dialogue avec elles. Il voulait être embrassé comme l'ami de toujours. Des moments terribles à revivre pour les quatre victimes dont deux ont préféré poursuivre leur audition à la barre à huis clos partiel.
L'infirmière d'Angoulême, violée le 28 août 2004, pour se défaire d'un profond sentiment de culpabilité, lui a crié : « Je ne suis pas ta copine ! » (...)énormément de colère lorsqu'elles entendent un Raoul Becquerel déclarer qu'il ne voulait pas sortir de prison en 2004, après une erreur de procédure judiciaire : « Je n'ai pas demandé à sortir à cette époque. Aujourd'hui, seulement aujourd'hui, je constate que les victimes vont souffrir toute leur vie. Je commence à me rendre compte de la gravité de ce que j'ai fait, mais c'est trop tard. »
Aujourd'hui, avant les différentes plaidoiries et l'annonce du verdict, le passage des experts psychologiques devrait encore faire avancer le procès de Raoul Becquerel."
Un article de Victor Fortunato.
http://www.au-troisieme-oeil.com/index.php?page=actu&type=skr&news=26878
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les tentatives d'explication du violeur sont intéressantes et je pense qu'il y aurait quelque chose à trouver du côté de ses cycles : périodes critiques mais aussi jours critiques...
(1993 - 2001 (27 ans) mercr. 31/07/2002 (28 ans) - dim.29/08/2004 - dim.19/09/2004 - mercr.29/09/2004 -)
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