samedi 4 février 2012

drame conjugal

Provins : le mari pleure celle qu'il a tuée
«Jusqu'au 12 janvier, je n'ai vécu que du bonheur avec ma femme. » Pour D C, 56 ans, jugé pour le meurtre de son épouse depuis hier devant la cour d'assises de Seine-et-Marne à Melun, ce 12 janvier 2010 est le jour où sa vie a basculé. Celui où il a tué, d'un coup de feu dans la tête, celle qu'il aimait, mais qui voulait le quitter.
Le drame est survenu dans leur maison de Provins. Depuis, D C a tenté de se tuer deux fois en détention, survit grâce aux médicaments et a vu ses 2 enfants s'éloigner. Jusqu'à mardi, ils lui feront face, sur le banc des parties civiles. Pour comprendre.
Dans le box, leur père parle doucement. Sa rencontre avec Danielle? « Le coup de foudre. Je l'ai vénérée pendant trente-quatre ans. Faire du mal à ma femme, dans mon état normal, ça m'était impossible. Cela peut vous paraître incroyable parce que je lui ai tiré dessus, mais c'est vrai. »
Elle était éprise d'un autre
A l'évidence, quelques jours avant le drame, D C n'était plus dans son état normal. « Dany » venait de lui apprendre qu'elle était éprise d'un autre. « Etre trahi par sa femme et son meilleur ami, c'est une double trahison, ça faisait un peu gros », confie-t-il. C'est en pleurant que le père de famille a raconté son geste fatal. Le soir du 12 janvier, Danielle est montée se coucher. « Elle m'a dit qu'elle allait emmener les animaux, les deux chiens et les quatre chats. Ça a été un peu le coup de grâce qui a fait basculer l'ensemble. » Dominique a pris des cartouches, chargé son fusil 22 long rifle et est entré dans la chambre. Danielle s'est réveillée. « Nos yeux se sont croisés, explique l'accusé en pleurant. La détonation m'a sorti de cet état. Ça a résonné tellement fort dans les combles. » Aussitôt fait, aussitôt regretté, à coup sûr. Raison pour laquelle D C s'est précipité pour alerter les secours. Mais Danielle n'a pas survécu au coup de feu et est décédée le lendemain à l'hôpital.
Dans une lettre laissée à ses enfants, l'accusé avait écrit : « Sans votre mère, je ne suis plus rien. » La peine de l'accusé ne fait aucun doute mais, étrangement, D C reste persuadé que sa femme était libre de ses mouvements : « Je ne la retenais pas manu militari. » L'avocate générale a insisté : « Est-ce qu'elle avait la liberté de vous quitter? » Réponse de l'accusé : « Oui. » La preuve que l'accusé se trompe : il l'a bel et bien tuée pour qu'elle ne parte pas. Les débats reprendront lundi.
Source : Le Parisien le 4 février 2012
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pas trouvé d'indication d'âge pour l'épouse.

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