samedi 14 janvier 2012

Violent, même à 70 ans

http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2012/01/20120114-055500.html
Violent, même à 70 ans
Une simple chicane de voisins est à l'origine d'une double agression, faisant un mort et deux blessés hier à Verchères, une municipalité de la Montérégie.
Peu de temps avant d'agresser le directeur général de la ville et son adjoint à l'arme blanche hier à l'hôtel de ville, le suspect de 70 ans aurait tué son voisin, Ronald Malo, âgé de 80 ans.
Après cette agression armée sur les fonctionnaires, le corps de la victime a été retrouvé, gisant à côté d'une grange, sur la route Marie-Victorin.
En après-midi, l'agresseur s'est présenté à la mairie de Verchères et a demandé à parler aux deux fonctionnaires, soit le directeur général Luc Forcier et son adjoint, Martin Massicotte. Si l'agresseur affichait un air plutôt calme selon des témoins, c'est une fois dans le bureau que le tout a dégénéré.
«Il a sorti un couteau de cuisine et a frappé les deux victimes à la tête», explique André Larouche, directeur du service d'incendie, qui a tout vu de la scène.
M. Larouche quittait l'hôtel de ville lorsqu'il a entendu des cris.
«Je me suis précipité à l'intérieur du bureau. Je me suis retrouvé face à face avec lui, avant de le stabiliser en attendant les secours», raconte-t-il.
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70 ans puisque c'est pleine période critique septennale...
(sous réserve car trouvé 60 ans indiqués ailleurs)




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édit 15/01 :
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2012/01/20120115-061903.html

«Ça fait 12 ans que cette guerre de clôture dure. On le savait que ça allait se terminer de cette façon et, malheureusement, on avait raison. »
La famille de Ronald Malo, cet homme de 80 ans retrouvé mort dans sa grange vendredi à Verchères, rage devant ce crime gratuit.
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Le suspect arrêté relativement à ce crime devrait comparaître lundi. Plusieurs sources rencontrées par le Journal ont confirmé l'identité de l'agresseur : Rolland Belzil, 70 ans.
Il aurait tué M. Malo, avant d'agresser le directeur général de la Ville et son adjoint à l'Hôtel de Ville, armé d'un couteau de cuisine.
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12 ans de chicane
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Le suspect a intenté en 2005 deux poursuites civiles contre la victime, prétextant qu'il lui avait vendu un terrain contaminé.
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l'agressivité peut passer à l'action lors de l'arrivée d'une période critique septennale...
apparemment l'action intentée en 2005 remonte à la période critique septennale précédente, celle des 63 ans.
la période suivante - celle des 70 ans - aura donc vu l'explosion, pour un problème qui ne s'est pas réglé entretemps...

jour critique émotionnel ? 









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édit 18/01 :
cet homme a effectivement l'air d'avoir des problèmes psychiques entre-autres lors de ses périodes critiques septennales... dans cet autre article il est dit :

http://www.droit-inc.com/article6891-Drame-de-Vercheres-Belzil-en-psychiatrie
Selon Sylvain Malo et sa sœur, Isabelle, c’est un jour de 1997, lorsque leur mère a refusé les avances de Rolland Belzil, qui lui aurait fait des attouchements, que le conflit entre l’accusé et leur famille a débuté.
L'avocate Christine Duchaine n'aurait jamais pensé que l'affaire prendrait cette tournure dramatique
« Il a dit à ma mère: Tu vas m’appartenir 2-3 fois par semaine. Je vais vous ruiner toute la gang, toi et ta famille », raconte Sylvain Malo. Par la suite, le conflit est devenu quotidien, comme le stipule une poursuite déposée par les Malo en 2005.

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or 1997 n'est que la période critique septennale encore précédente... celle des 56 ans...
l'intéressé s'est donc manifesté lors de chacune de ses dernières périodes critiques septennales... ceci s'expliquant par le fait que la période critique septennale a tendance à exacerber les sensibilités et les émotions, les pulsions, et donc aussi les problèmes lorsque nous en avons qui nous tourmentent... elles peuvent alors, dans certains cas, conduire à des comportements extrêmes et dramatiques...


il y a un gros problème, ici, qui est celui de n'avoir pas le moyen de se protéger en cas de risque de dérapage, et qu'il faille attendre que le drame soit arrivé...
dans le cas de ce monsieur... on était prévenu puisque c'est en quelque sorte un troisième "élan" de récidive et souvent celles-ci peuvent aller crescendo, ce qui est apparemment le cas ici.
(car cela ne signifie pas que l'on est indemne durant le temps situé entre les périodes critiques ; celles-ci aggravent juste les tensions).


le jour critique émotionnel est encore à vérifier car il est fréquent que les passages à l'acte aient lieu ce jour-là, ou sinon un autre jour critique, ceux-ci étant "jours de pulsions"... mais le problème est alors qu'il y a beaucoup de jours critiques, "jours à risque"...



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