jeudi 19 janvier 2012

conflit familial

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/pantin-l-un-des-forcenes-se-rend-son-jumeau-se-suicide-18-01-2012-1817488.php
Pantin : l'un des forcenés se rend, son jumeau se suicide
Le conflit familial a tourné au drame. Après avoir tiré à l'arme à feu, mercredi à l'aube, sur la porte de l'appartement parisien de leur frère, deux jumeaux sexagénaires se sont retranchés dans leur pavillon à Pantin (Seine-Saint-Denis). Lourdement armés, ils ont ouvert le feu sur la police, avant que le premier ne se rende et que le second se suicide.
Un conflit familial.Tout commence vers 6 heures du matin dans le XVIIe arrondissement de Paris, où les jumeaux, Richard et Bernard Lascar ouvrent le feu avec une arme de poing sur la porte de l'appartement d'un troisième frère. Ils décident ensuite de se barricader chez eux à Pantin, où il vivent avec leur mère de 96 ans dans un petit pavillon d'un étage, situé rue du Pré-Saint-Gervais, à deux pas de Paris. Les jumeaux pratiquaient le tir sportif et étaient donc autorisés à détenir des armes. «Il s'agit d'un conflit familial, le troisième frère voulait faire soigner l'un des jumeaux qui souffrait de problèmes psychologiques et avait arrêté son traitement depuis un certain temps», a expliqué Gille Aubry, contrôleur général de la Police Judiciaire de Paris.
Ils se retranchent chez leur mère. Pour déloger les deux hommes, et «en raison de la présumée dangerosité» d'un d'entre eux, il est fait appel à la Brigade de recherche et d'intervention (BRI, ou «anti-gang»), spécialisée dans les interventions délicates contre des forcenés ou preneurs d'otages. Vers 10h30, le quartier est bouclé et le gaz coupé. Les négociations s'engagent avec les deux frères.
Après une fusillade, l'un se rend, l'autre se tue. Une demi-heure plus tard, les évènements s'accélèrent. Alors que la mère sort du pavillon, l'un de ses fils, Richard Lascar, tente visiblement de se rendre, mais son frère Bernard l'en empêche. Les policiers de la BRI pénètrent dans le pavillon et essuient plusieurs coups de feu tirés par Bernard Lascar. Personne n'est blessé et les policiers ripostent, blessant Bernard à la main. Ce dernier choisit spourtant de rester retranché, tandis que son frère se rend. En fin de matinée, une «détonation» est entendue dans le pavillon : selon Gilles Aubry, le forcené «s'est donné la mort avec une arme de poing».

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pas trouvé d'âge précis. deux jumeaux ont les mêmes cycles leur vie durant, puisque nés le même jour.

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