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http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4813911213920244538 Pendant que son élève passe le permis, elle lui vole des chèques
C. D. (42 ans) est monitrice d'auto-école à Douai. Un emploi qui ne l'empêche pas d'avoir de gros problèmes d'argent qui la conduisent à des périodes de grave dépression. Ses proches ont réclamé un placement sous curatelle, c'est le cas depuis le 17 novembre.
Les faits que lui reproche la justice remontent au 11 février. C. D. fait passer le permis de conduire à l'une de ses élèves. L'élève est au volant, l'inspecteur à côté. C. D., elle, est assise à l'arrière de la voiture et profite de l'occasion pour se servir dans le sac à main de son élève, posé sur la banquette... Elle vole trois chèques et s'en sert pour acheter des vêtements à Douai (535,45 E) et du carburant à Râches (59,83 E ). Malgré la précaution prise de voler aussi les talons de chèques, la victime se rend compte de son préjudice quelques semaines plus tard et mène son enquête. « Elle ne pouvait pas soupçonner l'auto-école, lâche Me Malengé, son avocat. Elle s'est alors mise à accuser son employeur, ses collègues de travail, ses proches, etc. » Mais C. D. a commis une erreur qui a permis aux policiers de la retrouver. En utilisant sa carte de fidélité dans le magasin de prêt-à-porter où elle a payé avec deux chèques volés. « Je reconnais les faits, c'est la vérité », lâche-t-elle, les yeux dans le vague. « Elle a de grosses difficultés et a vécu plusieurs mois d'hospitalisation », tente Me Dablemont, son avocat. Pas de quoi atténuer vraiment sa responsabilité. C. D. est condamnée à un mois de prison avec sursis et devra rembourser les deux enseignes et la victime du vol (860,60 E) qui, en plus, n'a pas obtenu son permis de conduire ce jour-là. •

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les "envies" d'achats et l'effet de désinihibition suscités par l'arrivée d'une période critique septennale (ici celle des 42 ans) sont effectivement fortes mais aucunement suffisantes pour excuser ce genre de comportement...