Tuerie de Tours

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Tuerie de Tours : '' Le malheur s'est invité... ''
La commémoration de la tuerie de Tours a rappelé, samedi, les tragiques événements du 29 octobre 2001.
Le président de l'association d'aide aux victimes de la tuerie, Michel Meunier, a souligné les dégâts occasionnés dans les familles.
C'est avec une réelle émotion qu'a été saluée, samedi, boulevard Béranger, la mémoire d'Henri Gasq, Chérif Tlili, Gilles Lambert et Thierry Enguerrand. « Quatre hommes sont morts, rappelait Arlette Bosch, l'adjointe au maire, sous les balles d'un tueur fou. C'était un lundi que rien ne devait distinguer d'un autre. Mais le malheur s'est invité, ce jour-là, dans notre ville. »
La mémoire collective des Tourangeaux est restée marquée par cet événement impensable, violent et cruel. Car, comme le précisait Michel Meunier, le beau-père de Thierry Enguerrand, président de l'association d'aide aux victimes de la tuerie de Tours, « chacun a pu se dire que ça aurait pu être lui ». « Le tireur a pris ses cibles au hasard », ajoutait-il.
Les proches des quatre hommes tués dans la tragédie n'ont rien oublié de ces terribles événements. « Ma fille s'est retrouvée veuve à 28 ans, avec un bébé de dix-huit mois, rappelle la belle-mère de Thierry Enguerrand. Nous avons cherché mon gendre toute la journée. Et nous l'avons retrouvé le soir, à la morgue. »
Le principal responsable de ce drame, Jean-Pierre Roux-Durraffourt, était bien sûr présent dans l'esprit des survivants et des proches des victimes. Avec toujours beaucoup de colère pour certains. Et des interrogations sur le futur. « Il faut qu'il soit bien suivi lorsqu'il sortira de prison, commentait Nicole Lambert, dont le mari a trouvé la mort ce jour-là. Sinon, il recommencera, c'est sûr. » Elle a déjà calculé la date à laquelle le tireur fou pourrait être remis en liberté à l'issue des vingt-deux ans de sûreté dont est assortie sa peine (réclusion criminelle à perpétuité) : en 2023.
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Tuerie de Tours
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La tuerie de Tours est une tuerie de masse survenue le 29 octobre 2001 dans l'hypercentre de Tours.
Déroulement des faits.
Le lundi 29 octobre 2001, Jean-Pierre Roux-Durrafourt, habitant de Chambray-lès-Tours, cheminot et conducteur d'engins, père de 3 enfants, divorcé (depuis 1999) sort en voiture dans les rues de Tours. Il gare sa Peugeot 505 en centre-ville, enfile une cagoule et prend la carabine 22 long-rifle qui était dans sa voiture. Il est vêtu d’une veste de cuir marron huilée et d’un jean.
Pendant 30 minutes il se déplace dans les rues de Tours et tire au hasard sur les passants dans un rayon de 300 mètres autour de l'hôtel de ville de Tours. Jean-Pierre Roux-Durrafourt tue une première victime de 48 ans, puis deux hommes, âgés de 59 et 66 ans. L'homme tire également sur des voitures, des magasins, des forces de l'ordre : il fait sept blessés.
Le forcené se déplace ensuite boulevard Heurteloup et il abat de plusieurs balles une quatrième personne de 33 ans. Il se réfugie ensuite dans un des parkings souterrains de la ville situé entre la gare de Tours et le Centre international de congrès Vinci. Le centre-ville est alors fermé, la police pénètre dans le parking souterrain, caché derrière une voiture, il hurle « je veux un avion pour Kaboul » avant que deux agents l'appréhendent après l'avoir blessé au thorax.
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http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20050316.OBS1323/tuerie-de-tours-jekyll-et-hyde.html
"Je suis né le 26 avril 1957 à Tours. 
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précieuse donnée, que la date de naissance, car elle permet de voir si la situation cyclique comporte des "éléments déclencheurs" ce jour-là...
octobre 2001 (26 avril 1957)
Me 24 I(17)
Je 25
Ve 26 P(17) E(15)
Sa 27 P(18)
Di 28 P(19)
Lu 29
Ma 30
Me 31


44 ans et 6 mois : pas de période critique des cycles longs. (1) (épisode critique semestriel)
les seuls éléments - pas directement présents, mais ... juste à côté, sont quand même  ceux que l'on trouve fréquemment lors d'un drame : jour critique émotionnel (ici E15) ou jour critique physique (P1 ou P18/P19) ils sont là... mais un jour avant...
pas impossible - je le pense - qu'ils aient contribué à "accumuler" des tensions...

le rôle et l'intensité de l'effet des jours critiques respectifs reste à élucider car certains sont bien plus fréquemment présents que d'autres. à voir aussi les diverses combinaisons des jours critiques et leur présence avant ou après un drame.
 
(1) serait à voir également quelles sont les "séquelles" du passage dans la période critique septennale des 42 ans (le divorce date de ce moment-là) et un "changement d'état" peut avoir lieu à ce moment-là.