mercredi 23 novembre 2011

lugubre

http://www.paris-normandie.fr/article/faits-divers/gasny-il-tue-sa-mere-et-se-pend
Gasny : il tue sa mère et se pend
Drame. A Gasny mardi matin, un homme de 45 ans a étranglé sa mère octogénaire puis s'est donné la mort en se pendant dans le grenier.
« Ames sensibles, s'abstenir. » C'est le mot qu'a trouvé mardi matin sur la porte d'entrée, l'auxiliaire de vie d'Ecos, qui venait trois fois par jour au domicile d'une retraitée de 74 ans, au 9 rue de la Terrière, à Gasny (Eure). En voyant l'étrange inscription, elle a prévenu les pompiers. Qui ont alors découvert en entrant, les corps sans vie d'une septuagénaire et de l'un de ses trois enfants, âgé de 45 ans. De source proche de l'enquête, le fils, Joël Richard a étranglé sa mère avec un lien du lit médicalisé dans lequel elle se trouvait et s'est ensuite donné la mort dans le grenier, par pendaison.
« Une vie triste »
« C'est un drame de la misère et le signe d'une détresse terrible pour en arriver là. J'en reste sans voix. De telles situations me bouleversent. Il n'y a pas eu d'alerte. La mairie n'avait jamais été sollicitée par la famille » s'émeut le maire de Gasny, Pascal Jolly, qui s'est rendu sur place. « Je suis triste mais pas forcément surpris d'apprendre ce qui s'est passé » indique pour sa part un voisin de la famille Richard, qui habite le quartier depuis 1966.
« Ils ont eu une vie triste. Le fils n'avait pas de travail et la maman était grabataire. Il a sûrement pété les plombs » imagine-t-il. La mère a fait plusieurs tentatives de suicide, croit-il savoir. Il y a huit ou dix ans, elle a voulu s'asphyxier dans le garage avec le moteur de la R5 qui tournait » relate-t-il. « Le père a quitté le domicile familial quand les enfants ont eu une quinzaine d'années. Joël a dû travailler pendant un temps la nuit, mais il n'avait plus de boulot. Il laissait le jardin à l'abandon au point de déranger les voisins » témoigne-t-il. « Nous sommes allés lui dire plusieurs fois de tailler les arbres dont les branches pénétraient sur notre propriété. Mais il nous répondait à chaque fois que «cela faisait beaucoup de travail». »

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