bébé secoué

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Bébé secoué : que justice soit faite

DELSON - Julie Parent espère toujours que son témoignage à l’émission J.E. diffusée le 11 novembre permettra l’arrestation, trois ans plus tard, de celle qui a brutalisé son fils qui avait 10 mois.
Dans un récit bouleversant, cette ancienne résidante de Saint-Constant a rappelé les mois d’angoisse qu’elle a vécus et continue de vivre encore aujourd’hui. Son enfant a été victime du syndrome du bébé secoué. En février 2009, le petit Félix se trouvait dans une garderie en milieu familial dans cette municipalité.
Les policiers de la régie du Roussillon en collaboration avec la Sûreté du Québec ont mené une enquête. Tous les soupçons se portent sur la gardienne, mais, faute de preuves formelles, l’écoute électronique ne s’étant pas révéler concluante, aucune accusation n’a été déposée. De plus, les gestes reprochés ont eu lieu sans témoin.
Ce qui révolte Julie Parent, c’est que la suspecte continue de garder des enfants en toute impunité. D’où le cri du cœur qu’elle a lancé à l’émission du réseau TVA. Cette dernière craint que la brutalité exercée envers son fils ne se répète.
«Pour le moment, il n’y a pas eu de développement à la suite du reportage. Mais peut-être que des parents se sont reconnus et ont décidé de retirer leurs enfants de cet endroit. C’est pour cela que j’ai accepté de faire cette démarche. Cela faisait à peine une semaine que Félix se faisait garder là-bas.»
Selon la Régie de police du Roussillon, l’enquête demeure toujours ouverte, mais en l’absence d’accusation, la dame de Saint-Constant continue de garder des enfants. C’est aussi pour cette raison qu’aucun média ne peut l’identifier.
Séquelles
Maintenant âgé de trois ans et demi, Félix a l’air d’un enfant comme les autres. Pourtant, lors de son arrivée à l’hôpital Sainte-Justine, sa vie ne tenait qu’à un fil. Si, d’un point de vue cognitif, son développement ne présente aucune séquelle jusqu’à preuve du contraire, sur le plan physique, il en est autrement.
«Félix a encore de la difficulté concernant son tonus, son équilibre. Monter ou descendre du trottoir est difficile pour lui. Il tombe souvent. Sa vision m’a causé beaucoup d’inquiétude, car c’était une des parties du cerveau qui était atteinte. Félix ne peut demeurer longtemps assis, car il perd son tonus et se recroqueville. Lorsqu’il va fréquenter l’école, il pourrait souffrir d’un déficit d’attention», explique sa mère.
Julie Parent n’a jamais revue la gardienne à la suite des événements. Elle souhaite que justice soit rendue.
«Je sais qu’elle s’est confiée à des proches sur ce qu’elle a fait subir à mon fils. Je lui en veux beaucoup aujourd’hui. Elle n’a aucune idée des conséquences de son geste et il n’est pas question pour moi de tourner la page. Je souhaite qu’elle ferme sa garderie et qu’elle cesse de s’occuper des enfants.»

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ce ne sera pas une preuve, mais parfois un indice intéressant : les bébés ont tendance à être secoués lors d'une "situation bébé secoué". en examinant les cycles du ou de la gardienne et du bébé ou trouvera fréquemment un jour critique physique du bébé (c'est le jour où il peut pleurer inhabituellement fort et beaucoup, il "énerve"... ) ou un jour critique émotionnel du côté de la gardienne (notre jour d'irritabilité), période critique septennale ou proximité date anniversaire sont aussi de possibles épisodes "à risque"  (périodes de possibles tensions ou états dépressifs).