mardi 25 octobre 2011

drames familiaux

http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2011/10/20111024-063602.html
Drames familiaux : 10 morts de trop
Valérie Gonthier Le Journal de Montréal 24/10/2011
Le drame familial au cours duquel une fillette de sept ans a été tuée, ce week-end, à Chelsea, rappelle combien ces tragédies sont trop nombreuses. Pas moins de 10 enfants ont été tués par un parent cette année au Québec.
Samedi après-midi, un père de famille, Murray Fitzpatrick, aurait fait la macabre découverte en retrouvant sa fille Sophie sans vie, dans sa chambre.
Comme l'a indiqué hier le Journal, elle aurait été étranglée. Une lettre expliquant le terrible geste a été retrouvée sur place.
La mère de famille a été conduite à l'hôpital. Elle a été arrêtée et a comparu par vidéoconférence hier après-midi. Elle fait face à une accusation de meurtre.
Ce drame survient quelques jours après que Québec eut mis sur pied un comité chargé d'étudier les homicides intrafamiliaux.
Les spécialistes interrogés par le Journal s'entendent pour dire qu'un tel drame traduit fréquemment une détresse profonde chez le parent qui commet l'irréparable.
«Souvent, ce sont des problèmes intérieurs qui se traduisent par une grande violence chez le parent, explique Pierre Faubert, psychologue clinicien. Passer à l'acte devient pour eux la seule solution possible.»
Hubert Van Gijseghem, expert psycholégal, partage cet avis. Il précise que, dans les trois quarts des cas où la mère est impliquée dans un drame familial, la détresse prend la forme d'une dépression majeure ou d'une psychose.
M. Faubert laisse savoir à ce sujet que plusieurs oublient que la femme peut faire preuve de violence. «On a en tête un stéréotype de la mère douce et aimante. Beaucoup de gens sous-estiment le potentiel d'agressivité des femmes», lance-t-il.
Bien qu'un drame familial s'explique par un ensemble de facteurs, M. Van Gijseghem indique que l'enfant lui-même n'a rien à voir dans la décision de tuer.
«Ça découle de la disposition mentale du parent», ajoute le psychologue.
Pour M. Faubert, il est clair que le geste de tuer un enfant se fait de façon impulsive.
«C'est la rage et la honte qui se développent qui poussent la personne à poser le geste de tuer. Elle se retrouve dans un état d'ivresse qui l'amène à passer à l'acte», ajoute-t-il.
M. Van Gijseghem croit pour sa part qu'un meurtre contre un enfant est généralement un projet formulé à l'avance.
«Pas nécessairement plusieurs jours avant, mais c'est prévu», précise-t-il.
Selon lui, il est difficile de prévenir un tel geste puisque c'est fait de façon «aléatoire».
«On ne connaît par les facteurs de risques. Ces cas sont suffisamment rares pour qu'on ne puisse pas les déceler», dit-il.
Pierre Faubert insiste sur le fait qu'il est nécessaire d'être attentif aux signes. «Mais il faut avant tout les connaître, ces signes, et les comprendre», ajoute-t-il.
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les signes et les facteurs de risque existent... l'état d'ivresse effectivement aussi... il faut chercher l'ivresse des jours et périodes critiques induits par nos cycles psychiques et émotionnels...
les drames ont généralement lieu en périodes et jours critiques de nos cycles. et ces facteurs ne sont pas aléatoires puisque précisément cycliques... et ils semblent être majoritairement présents lors des drames familiaux...

(en regardant les rares données que l'on connaît dans l'affaire citée : sept ans par exemple c'est pleine période critique septennale ; à 53 ans on sort d'une période critique physique et psychique qui vient de se passer... on est aussi passé par la période critique septennale des 49 ans qui peut laisser des séquelles si elle se passe mal. reste à voir le jour critique émotionnel des deux personnes (peut-être l'élément le plus important ici, car il peut être élément déclencheur "au jour le jour" çàd le jour où il nous arrive). il faudrait ensuite examiner également la situation du conjoint : même s'il n'est pas présent ou impliqué au moment du drame une situation en période critique - de l'autre - peut avoir un effet catalyseur de tensions pour une raison ou une autre - conflit qui couve par exemple, - l'enfant semble avoir été tuée juste avant que le conjoint ne soit de retour... etc...)

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