http://www.lepays.fr/faits-divers/2011/10/16/il-etrangle-sa-belle-mere-pour-abreger-ses-souffrances
Un meurtre altruiste à Vescemont (90), une tentative d’assassinat par le feu à Lure et de meurtre avec une voiture à Ronchamp, ainsi que le viol d’une fillette : quatre affaires seront jugées au cours de la session d’automne des assises de Haute-Saône et du Territoire de Belfort.
Du 19 au 21 octobre un homme de 62 ans sera jugé à Vesoul pour le meurtre de sa belle-mère de 83 ans, une femme « vulnérable » en raison de ses problèmes de mobilité.
L’octogénaire avait été découverte sans vie dans sa chambre le 22 avril 2010. Elle gisait sur son lit, une plaie à l’arrière du crâne, mais le médecin légiste attribuait le décès par asphyxie à une strangulation causée par un tiers. Le gendre de MT M était aussitôt suspecté. À l’arrivée des secours prévenus par son épouse, ce sexagénaire était dans l’appartement allongé sur le canapé et en état d’ivresse. Lors de sa garde à vue, S D passait aux aveux, reconnaissant avoir frappé sa belle-mère avec sa cane avant de l’étrangler « pour abréger ses souffrances »
L’homme expliquait avoir agi ainsi à la demande de sa victime, dépressive, ne supportant plus sa mobilité réduite et qui en avait « marre de vivre ». Les investigations ont effectivement confirmé qu’elle souhaitait à cette période en finir avec la vie. Un geste définitif et prétendu altruiste, consternant pour la famille et les proches. S’ils mesuraient à l’époque la détresse de la victime, personne n’aurait jamais imaginé que son gendre, très proche d’elle et considéré comme serviable et non-violent, en arrive à cette extrémité. Seule sa petite fille a émis des doutes sur les intentions profondes de la vieille dame et sur les motivations de son père.
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à 83 ans on entre dans la période critique septennale des 84 ans ce qui peut accentuer un mauvais état physique et causer une importante dépression septennale voire des envies suicidaire. le temps de passer la période critique... donc momentanément, tout cela.
nos perceptions sont différentes en période critique dès leur arrivée... et ce qui n'a peut-être pas arrangé les choses, c'est que l'auteur du drame semblerait lui également se trouver à l'entrée dans sa propre période critique septennale des 63 ans.
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Les lundi 24 et mardi 25 octobre, une femme de 28 ans répondra de l’accusation de tentative de meurtre sur son ex-compagnon. Lorsqu’ils arrivent rue des Mineurs à Ronchamp ce 28 décembre 2008, les gendarmes pensent intervenir sur un accident de la circulation. Une voiture a percuté un mur et trois personnes, des piétons, ont été renversées au passage de la voiture folle. Mais l’attitude de la conductrice et le contexte leur fait vite comprendre que le drame n’a rien de fortuit. En réalité, la jeune femme a délibérément foncé sur son ex-compagnon, avec la ferme intention de le percuter mortellement. C’est en tout cas ce qu’expliquera clairement H B, lors de ses premières déclarations aux enquêteurs en affirmant : « Je n’avais qu’une envie, c’était de ne pas le rater ». Une furie meurtrière sur fond de jalousie et de séparation mal digérée. En outre l’attitude de son ex-compagnon qui ne l’aurait pas cru alors qu’elle lui disait être enceinte de ses œuvres, aurait déclenché sa fureur. Jean-Louis Chevrier, 30 ans, préférait regagner son domicile à pieds. Mais la jeune femme se lançait à sa poursuite en voiture, le percutant par l’arrière et lui cassant une jambe en le projetant sur un parking. Mise en fuite par des témoins, la conductrice revenait presque aussitôt à la charge et blessait le frère et un ami de la victime, avant de percuter un mur.
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Lorsque l’adjudant Deckmin pénètre dans cet appartement de Lure ce 12 août 2008, ça empeste l’essence. À l’intérieur un homme menaçant et agenouillé maintient sa femme par le cou. Leurs vêtements sont imbibés par le carburant qu’il a déversé sur lui et son épouse. Le militaire tente de dialoguer, de calmer Badri Smoev, un maçon Georgien de 28 ans, mais un briquet apparaît dans sa main. Une flamme et c’est l’horreur, la vision saisissante des deux corps qui s’embrasent. Le militaire ne panique pas et se précipite pour éteindre les flammes avec sa veste, au risque de se brûler lui-même.
Les deux époux sont ensuite transportés dans un état grave à l’hôpital Edouard Herriot, spécialisé dans le traitement des grands brûlés.
En raison de la gravité de ses blessures, Sandra Smoev, 26 ans, n’a pu être entendue que trois semaines plus tard. Pour expliquer la procédure de divorce qu’elle a engagée non sans mal depuis plusieurs années en raison du comportement violent de son mari et de ses chantages au suicide. Le jour du drame, il l’aurait d’abord menacée avec une arme avant de l’arroser d’essence et de lui promettre qu’ils allaient « mourir ensemble » et qu’elle irait « en enfer ». Une version qu’il a contestée au cours de l’instruction, rejetant la responsabilité de leur rupture sur sa femme et assurant qu’il voulait s’immoler par le feu et qu’elle avait été aspergée d’essence quasi accidentellement.
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La session aura débuté les 17 et 18 octobre par le procès d’un homme de 35 ans, accusé de « viols sur mineure de 15 ans par personne ayant autorité ». Employé par une commerçante de la région de Luxeuil qui vivait seule avec sa fille de 11 ans, l’homme avait noué une relation scabreuse avec la petite. Lors de voyages en voiture, alors qu’il était chargé de la raccompagner chez ses grands-parents, il abusait d’elle à plusieurs reprises au cours de l’été 2004.
S’il a bien reconnu ces relations, l’accusé a toujours affirmé n’avoir jamais contraint la victime qui faisait « plus mature que son âge ». Lors de l’instruction, l’adolescente admettait avoir été attirée par cet homme à qui elle posait des questions sur la sexualité et reconnaissait avoir accepté les rapports dans le but de se faire aimer.
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2004 est la période critique septennale des 28 ans de l'accusé, s'il a 35 ans aujourd'hui.
les procès d'assises sont presque toujours des procès de "septennaux", c'est à dire concernant des affaires qui ont en général un lien avec les cycles des personnes accusées et/ou victimes.
s'agissant d'affaires graves ce sont en général les périodes et jours critiques que l'on retrouve au moment des actes, du fait de leur effet de tensions, de pulsions et de désinhibition engendré par ces jours et périodes particuliers.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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