mercredi 27 juillet 2011

dépression le retour

http://news.doctissimo.fr/les-patients-qui-recourent-aux-antidepresseurs-ont-plus-de-risque-de-rechute_article8111.html
Les patients qui recourent aux antidépresseurs ont plus de risque de rechute

Le recours aux antidépresseurs doublerait le risque de rechute, selon une étude canadienne qui jette un nouveau pavé dans la mare alors que la question de la prise en charge de la dépression suscite la controverse.
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Selon Paul Andrews, les antidépresseurs interfèrent avec les mécanismes naturels du cerveau qui servent à réguler les taux de sérotonine et autres neurotransmetteurs, et leur suspension pousserait le cerveau à "sur-corriger" le déficit induit, provoquant une nouvelle dépression. ............
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Selon le psychologue, la dépression serait en fait un état naturel et bénéfique - bien que douloureux - au cours duquel le cerveau doit faire face au stress - comme la fièvre servirait à l'organisme à lutter contre l'infection. "Il existe un gros débat pour déterminer si la dépression est véritablement ou non une maladie, ou s'il s'agit d'une adaptation évolutive qui serait utile", ajoute-t-il.
Amélie Pelletier

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cet article va dans le sens de ce que je pense pour ce qui est du mécanisme naturel de la situation de dépression, et de son rôle utile...

d'après ma théorie des cycles nous sommes tous, à tour de rôle, dans un état de dépression chaque septième année de notre vie et nous vivons chacun une dizaine de périodes critiques septennales durant une vie moyenne de 70/77 ans environ.
étant précisé que la situation de dépression de la période critique septennale n'implique pas nécessairement une "dépression-maladie" mais plutôt - et nous rejoignons là l'aspect "utile" - un état nous incitant à la réflexion, à la remise en cause, à l'action et la réaction (un état d'insatisfaction, en somme). la dépression n'intervient pas systématiquement, heureusement, mais surtout lorsque l'on tombe en panne ou que l'on est désemparé face à la nécessité d'agir et de réagir...
dans la majorité des cas la période critique septennale - période de dépression météorologique de notre humeur et notre psychisme - se passe très bien et nous faire en quelque sorte prendre des décisions utiles, qui vont nous faire avancer, mais aussi rectifier et remettre en cause des situations et orientations qui ne nous convenaient pas. et c'est cela qui peut parfois donner lieu à problème...
le fait que cet état se répète chaque septième année de notre vie, nous donne à chaque fois la possibilité de changer de direction, de prendre un autre embranchement, sur l'autoroute de notre vie. cela nous est un peu plus difficile en dehors des périodes critiques septennales alors qu'en période critique - période de dépression - il se produit un mécanisme de pulsions (qui va nous pousser à agir et remettre en cause) accompagné d'un effet de désinhibition (qui va contribuer à relâcher les freins : nous avons moins peur d'entreprendre et d'agir).
c'est d'ailleurs cet effet pulsions/désinhibition qui peut parfois poser problème lorsque la situation tourne aux drames et faits divers de l'actualité : ce sont souvent des personnes en période critique septennale qui défraient la chronique...

autre détail important : à l'intérieur de la période critique septennale - qui nous arrive à chacun d'entre nous chaque septième année de notre vie, en raison d'un cycle à pulsations septennales - se produit un équivalent à rythme rapide : c'est ainsi que nous avons un "jour de dépression" chaque septième jour de notre vie : lui aussi, joue un peu le même rôle de susciter la réflexion, la remise en cause et l'action. et nous le retrouvons fréquemment aussi pour cette raison... comme jour de passage à l'acte lors d'un fait divers... je l'appelle le jour du suicide aussi car il est fréquemment présent et peut être la cause de "dépressions foudroyantes". pour y parer il est utile de le repérer et d'en tenir compte car il est hebdomadaire.

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