http://www.tdg.ch/actu/suisse/60-policiers-recherche-meurtrier-violeur-cavale-2011-06-28
Le fuyard Jean-Louis B., 64 ans, est un multirécidiviste
Détenu en fuite
Meurtrier d’une fille de 17 ans à Bienne en 1986, violeur à quatre reprises, ce Jurassien de 64 ans est extrêmement dangereux. Il court toujours.
Cet homme est dangereux. Extrêmement. Et jusqu’à présent, la justice ne s’y est pas trompée: depuis l’âge de 20 ans, le Jurassien qui s’est échappé lundi à Provence lors d’une «conduite accompagnée» n’a passé que 17 mois en liberté.
Jean-Louis B. a aujourd’hui 64 ans. Détenu depuis 2009 à la prison de Bellevue, à Gorgier (NE), où il était interné pour une durée indéterminée, l’évadé reste introuvable. Violeur et meurtrier, il a récidivé à chacun de ses congés. Voici son parcours.
B. est né à Delémont en 1946. Il est le troisième enfant d’une fratrie de quatre. Il est le seul garçon. Son père est mouleur. Un homme violent qui le bat et le punit souvent.
Adolescent, il abandonne un apprentissage de mécanicien qu’il effectuait dans la même entreprise que son père. Son rêve était de devenir vétérinaire. C’est à ce moment-là qu’il commence sa carrière de délinquant, en commettant des délits contre le patrimoine. Il se marie à 22 ans. Cette union ne durera que deux ans.
C’est dans ce laps de temps qu’il violera pour la première fois. Dès lors, il enchaîne les placements en instituts psychiatriques, les incarcérations et les récidives.
Il a refusé la castration
En 1970, à Porrentruy, il écope de 3 ans de prison pour viol. La peine est suspendue au profit d’une hospitalisation. Trois ans plus tard, le voilà condamné à 3 mois de prison pour menaces envers son ex-femme.
Une année plus tard, il prend à nouveau 12 mois pour un viol commis dans le canton de Berne. Toujours hospitalisé, afin que les experts observent la possibilité d’une libération progressive, il refuse la castration chimique et soigne ses pulsions en ingurgitant des neuroleptiques.
Plus calme, il obtient des congés pour rendre visite à ses parents, mais à condition qu’il ne sorte pas le soir venu. Et c’est lors de sa première sortie non accompagnée qu’il commet l’irréparable à Bienne: il entraîne une jeune fille de 17 ans dans une carrière, il la viole, il l’étrangle avant de l’étouffer en lui enfonçant trois pierres au fond de la gorge.
Pour ce meurtre sordide, B. sera reconnu partiellement coupable de ses actes en 1976. Il est condamné à 12 ans de prison.
B. n’obtiendra plus aucun congé pendant dix ans. Pour sa première sortie, il prend le train jusqu’à Genève et obtient l’adresse de la psychologue qui le suivait en prison.
Il la surprend à son domicile. La femme est accompagnée de ses deux filles. Elle accepte de le suivre en lisière de forêt. Là, sous la menace d’un couteau, B. viole la psychologue. Il prendra 15 ans de prison en 1988. En 2002, à Genève, arrivé au bout de sa peine, B. verra prononcer à son encontre un internement pour une durée indéterminée.
Remarié en prison
Selon le Code pénal suisse, l’autorité compétente examine au moins une fois par an si un détenu peut être libéré conditionnellement de l’internement. Elle se fonde notamment sur un rapport de la direction de la prison, sur une expertise indépendante, et sur l’audition du détenu. On ne sait pas où B. en était dans ces procédures.
Le violeur multirécidiviste s’est remarié en prison. Il a rencontré sa femme, mère de trois enfants, alors qu’elle était détenue en isolement à la prison de Champ-Dollon en 1992.
A une journaliste du Temps qui l’avait rencontré en cellule en 1999, il assurait ceci: «J’ai fait souffrir et je m’en rends compte. J’ai mérité ma peine, mais pas plus. Est-ce que j’ai peur de la liberté? Je suis convaincu dans mon for intérieur que je ne recommencerai plus. Mais je ne peux pas le prouver.»
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voici la photo du Monsieur : lorsque je l'ai vue j'ai trouvé qu'il ressemble fort à Xavier de Ligonnès, dont on disait qu'il s'est peut-être fait couper les cheveux - comme il avait l'habitude de le faire en été...
en plus, après sa fuite on avait signalé des sosies un peu partout et voici que l'on arrête un sosie de Jean-Louis B qui devrait donc être aussi un sosie de Xavier de Ligonnès... :-)
http://www.tdg.ch/geneve/actu/police-genevoise-arrete-sosie-fugitif-2011-06-29
La police genevoise arrête un sosie du fugitif
Chasse à l'homme
La diffusion dans la presse du portrait du criminel sexuel échappé d'une prison neuchâteloise a généré une méprise mercredi dans un bus genevois.
C'est le site 20minutes.ch qui le révèle. Les passagers d'un bus genevois ont cru reconnaître mercredi le fugitif, échappé d'une prison neuchâteloise, dont la police avait largement diffusé le portrait. Averti par des passagers, le conducteur TPG a fermé les portes et appelé la police. Celle-ci est intervenue et a emmené l'homme au poste. Mais il s'agissait en effet d'une méprise. Après vérification de son identité, l'homme pris par erreur pour le criminel a été relâché
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ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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