jeudi 26 mai 2011

retrouvé pendu...

http://news.google.fr/news/story?pz=1&cf=all&cf=all&ncl=d0EbeCRZQ-LHgLMIBvK23RntLsqnM
Enfant retrouvé pendu à Arles: le pronostic vital est engagé (hôpital)
Le pronostic vital de l'enfant de onze ans, retrouvé pendu jeudi matin par le col de son tee-shirt à un porte-manteau dans un couloir de son école à Arles, est "engagé", a-t-on appris auprès de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM).
Le garçonnet, qui se trouvait à la mi-journée "toujours en réanimation et dans un coma profond", avait été transporté par hélicoptère à l'hôpital marseillais de la Timone, a-t-on précisé de même source, qui a évoqué un "état très grave".
Ce sont les enseignants de l'école André-Benoît-Anne-Franck, située dans le quartier Trinquetaille, sur les bords du Rhône à Arles, qui ont prévenu le Samu.
Suivant les conseils téléphoniques des secours, les enseignants ont réussi à faire un massage cardiaque pendant dix minutes, avant que les médecins du Samu ne prennent le relais, a-t-on appris auprès de l'AP-HM.
Selon le parquet de Tarascon, l'enquête "part sur une thèse accidentelle", mais "il existe des éléments troublants", pouvant laisser penser à un suicide.
L'enquête a été confiée au commissariat de police d'Arles.

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édit 27/05 :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/27/97001-20110527FILWWW00600-l-enfant-pendu-dans-un-etat-aussi-grave.php
L'enfant pendu dans un état aussi grave

L'enquête se poursuit à Arles pour tenter de comprendre comment un élève de CM2 de 11 ans, toujours dans un état critique, a pu la veille se pendre par le col de son tee-shirt à un porte-manteau de son école.
L'enfant est "dans un état stationnaire, mais toujours aussi grave. Le diagnostic vital reste fortement engagé", selon l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM).
Le garçon se trouve en réanimation, dans un coma profond, à l'hôpital de la Timone à Marseille, où il avait été transporté par hélicoptère jeudi matin.
Les enseignants de l'école André-Benoît-Anne-Franck, qui accueille environ 300 élèves dans le quartier Trinquetaille, sur les bords du Rhône à Arles, avaient donné l'alerte à 09H50 après avoir découvert l'enfant en arrêt cardiaque, pendu à un porte-manteau.
L'élève, "un peu turbulent", avait été "exclu de son cours par son institutrice. Il s'est retrouvé seul dans le couloir, à deux mètres de l'entrée de la salle de classe", a relaté le procureur de la République à Tarascon, Christian Pasta.
Selon une fillette entendue par les enquêteurs, la maîtresse lui aurait dit d'aller "faire le manteau". Des propos non confirmés par l'institutrice qui, en état de choc, a été auditionnée "de manière très succincte", a précisé M. Pasta, tout en appelant à "faire attention à ce genre de choses". "Cela peut être une expression comme +va faire le piquet+", a-t-il dit.
"En l'état, nous travaillons sur deux hypothèses: celle de l'accident et celle de la gestuelle suicidaire, puisque nous avons d'emblée exclu l'intervention d'un tiers dans la réalisation de ce drame. La question fondamentale, c'est comment a-t-il pu se retrouver dans cette position?", a demandé le procureur.
"Il faut entendre évidemment les enseignants, il faut entendre le personnel d'encadrement, il faut entendre certains de ses petits camarades, il faut voir sur le plan familial quel était le comportement de cet enfant. Nous en sommes au début de l'enquête. Ce type de procédure ne se traite pas en 48 heures", a-t-il dit.
L'enfant avait été reçu par le directeur de l'école il y a une semaine car ce dernier sentait qu'il n'allait pas bien, selon Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat à la Jeunesse, présente jeudi à Arles à l'occasion d'une journée consacrée au service civique.
Le ministre de l'Education Luc Chatel, également venu sur les lieux, a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative. "Nous verrons les circonstances exactes. Mais le garçon a été exclu de sa classe comme cela arrive à des milliers d'autres élèves tous les jours", a-t-il dit. Selon Jean-Louis Tourvieille, inspecteur de l'Education nationale à Arles, "l'enfant peut être isolé si nécessaire, mais la règle de base, c'est que, quelle que soit la situation, il doit être en sécurité". "Est-ce que la règle a été respectée? C'est l'objet de l'enquête", a-t-il déclaré à l'AFP, tout en ajoutant que l'enseignante était "quelqu'un de très investi et reconnu".
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vu sous l'aspect "rythmes et cycles humains" on peut vérifier diverses choses... pour l'essentiel le jour critique émotionnel (si natif du jeudi ici, le drame étant arrivé un jeudi matin) car c'est le jour où un enfant peut être turbulent, hyperactif, plus que d'habitude, et le jour aussi il peut prendre - par provocation ou colère - une remarque "à la lettre", s'il se fait punir... mais ce peut être une réaction par jeu, qui finit en accident, aussi... (jour critique physique peut-être)
au niveau de l'enseignant aussi : on risque d'avoir des réactions différentes son jour critique émotionnel ou physique, ou encore si l'on se trouve en période critique...
édit : l'enseignante aurait 40 ans. on peut encore vérifier son jour critique émotionnel, puisque semble-t-il l'élève avait demandé à rentrer en classe au bout d'une demie-heure mais que cela lui avait été refusé...

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