jeudi 7 avril 2011

pluie de coups mortelle

Jean-Yves Peuron condamné à 15 ans
La cour d'assises a estimé que l'intention de tuer était réelle, ce soir de janvier 2009, lorsque Jean-Yves Beuron, sous l'emprise de l'alcool, s'est mis à frapper à la tête sa belle-fille de 22 ans, Linda, handicapée mentale.
La condamnation est de 15 ans de réclusion criminelle, la moitié de ce qu'avait demandé le procureur.
L'accusé est resté impassible dans le box tout au long de son procès qui a duré deux jours à Bourges devant les assises du Cher.
Il a exprimé malgré tout en quelques mots des regrets : " J'ai honte, je ne réalise pas ce que j'ai fait à Linda."
Le procureur, lors de son réquisitoire, avait souligné la violence avec laquelle l'accusé s'était "acharné" sur la frêle jeune femme de 22 ans.Une pluie de coups (certains portés avec une chaussure de sécurité) pendant une demi-heure.
La victime, blessée à la tête, succombera à ses blessures quelques jours plus tard.
L'homme de 44 ans, dépressif chronique, avait de gros problèmes avec l'alcool.
A 15 ans, il a été le seul survivant d'un terrible accident de voiture. Un retour de boîte de nuit tragique, au cours duquel trois jeunes étaient morts.
Ce soir de janvier 2009, Jean-Yves Peuron avait beaucoup bu.
Et le drame a éclaté dans ce pavillon d'Allogny, à la suite d'un simple reproche.
Jean-Yves Peuron a voulu punir sa belle-fille pour ne pas avoir débarassé la table.
La punir, ou la tuer ?
Lors de ce procès, les débats ont porté sur l'intention de donner la mort.
Pour la partie civile, Linda, lourdement handicapée mentale, était aux yeux de Jean-Yves Peuron un obstacle à la relation qu'il avait nouée avec la mére de la jeune fille.
L'avocate de la famille de Linda estimait que les coups ont été portés à la tête volontairement.
Lors de l'audience, a été évoqué un épisode qui s'est produit une semaine avant le drame. Jean-Yves Peuron s'était montré agressif lors d'un appel aux gendarmes, et leur avait dit qu'il allait "crever" sa copine, sa fille, puis se suicider.
L'avocate de Jean-Yves Peuron avait au contraire tenté de démontrer que son client ne voulait pas la mort de la jeune fille. "Il était attaché à Linda, et souhaitait l'adopter", a-t-elle expliqué à la Cour.
C'est finalement la thèse du meurtre qui a été retenue par les jurés.
http://centre.france3.fr/info/30-ans-requis-contre-jean-yves-peuron-68262853.html
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période critique septennale des 42 ans ?
peut-être aussi jour critique émotionnel car c'est le jour des réactions excessives... et de la soif d'alcool lorsqu'on a des problèmes avec la boisson...
peut-être un indice, mais pas assez précis dans cet article : le jour critique émotionnel c'est toujours le même jour de la semaine et certains peuvent être violents à un rythme hebdomadaire ou multiples de cet hebdomadaire...
or l'article parle d'un épisode violent qui s'est produit une semaine avant le drame...

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