suicide

LeFigaro.fr :
Harcèlement/travail: suicide d'une victime

Un salarié s'est suicidé quatre jours après avoir demandé au conseil de prud'hommes de Nancy de constater le harcèlement moral dont il se disait victime depuis 2008 sur son lieu de travail, a-t-on appris aujourd'hui de son avocat.
"Nous avions été devant le conseil de prud'hommes le 22 février, pour faire constater le harcèlement moral et solliciter la résolution judiciaire du contrat de travail, évidemment aux torts exclusifs de l'employeur", a expliqué l'avocat du salarié, Me Christian Olszowiak.
L'homme, âgé de 51 ans, travaillait dans un centre d'appels pour une enseigne de produits surgelés à Ludres (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy. Il se plaignait du comportement de son supérieur hiérarchique, en poste depuis 2008. Dépressif, il était hospitalisé dans une structure spécialisée depuis un an, après deux tentatives de suicide. Il s'est donné la mort samedi, lors d'une permission de sortie pour le week-end, en laissant une lettre dans laquelle il estime que son employeur "a eu raison de lui", a précisé son avocat.
"Un procès verbal de l'Inspection du travail avait déjà constaté qu'il était victime de harcèlement moral", a ajouté Me Olszowiak. Le conseil des prud'hommes devait rendre sa décision le 31 mai. Si l'action du salarié est éteinte du fait de son décès, son épouse et sa fille souhaitent reprendre la procédure, a indiqué leur avocat. Une enquête pénale est par ailleurs en cours: ouverte pour harcèlement moral, Me Olszowiak souhaite qu'elle évolue désormais vers "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner".

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avec prudence, puisque l'on ne sait pas les détails : un harcèlement peut effectivement mener une personne à bout. à voir cependant le rôle de la période critique septennale des 49 ans (démarrée en 2008 début semble-t-il du harcèlement - coïncidence ?) peut-être grave dépression septennale puisque deux tentatives de suicide... jour critique émotionnel ?