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Jugé pour avoir « secoué » ses bébés
Un homme de 33 ans comparaît jeudi et vendredi pour avoir violenté ses jumeaux âgés de deux mois. Un bébé est décédé.
La dernière affaire de la session de la cour d'assises va conduire les jurés à étudier minutieusement la manière dont P. T., un père de famille âgé aujourd'hui de 33 ans, s'est comporté avec ses deux enfants, des jumeaux de deux mois, en octobre 2007, à Pérignac. Bénéficiant de la présomption d'innocence, cet homme comparaît, libre, pour des violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner ainsi que des violences sans ITT (incapacité temporaire de travail).
Sur la base d'un scanner montrant les symptômes d'un bébé secoué, le centre hospitalier de Poitiers avait effectué un signalement au procureur de la République de Saintes, le 29 octobre 2007. L'hôpital de Saintes venait d'y transférer la petite Manon, pour un état de choc consécutif à un arrêt cardiaque. Le bébé devait décéder le 9 novembre 2007.
La thèse des deux secouages
Des analyses complémentaires à l'autopsie feront conclure à un médecin légiste que le bébé avait été victime de deux épisodes de secouages violents. L'un intervenu le 28 octobre qui aurait directement causé la mort du bébé. Ayant provoqué une fracture des côtes, le second se serait produit entre le 4 et le 16 octobre, soit juste avant une première hospitalisation datée du 17 octobre. Parallèlement, une seconde procédure judiciaire était ouverte en novembre 2007 après un nouveau signalement, opéré cette fois par le centre hospitalier de Saintes, sur le frère jumeau de Manon. Des fractures à la clavicule et à quatre côtes venaient d'être relevées sur le petit Erwan. « Des violences correspondant pour partie aux violences constatées sur sa sœur », nota le magistrat instructeur.
Nés prématurés le 24 août 2007, les jumeaux étaient restés hospitalisés jusqu'au 1 er octobre. « Calmes » en milieu hospitalier, ils « pleuraient beaucoup » depuis leur arrivée dans leur maison, a établi le juge d'instruction.
Une violence non calculée ?
Devant ce dernier, P. T. a contesté le premier secouage de Manon. Pour le second, il a reconnu avoir secoué sa fille le 28 octobre, mais à la suite de convulsions de l'enfant. Des arguments qui n'ont pas convaincu le médecin légiste qui affirme de son côté que le secouage est antérieur. L'audience permettra-t-elle de lever cette discordance ?
Dans le cas d'Erwan, il a réfuté le terme de violences, parlant plutôt « de gestes inadaptés ou dus à la fatigue », souligna le juge d'instruction. Il reconnut ainsi avoir soulevé l'enfant « une fois » par la nuque.
Décrit par sa compagne avec laquelle il a, depuis, divorcé, comme un homme « nerveux » en famille et « ne supportant pas les pleurs des jumeaux », malgré une « apparence angélique » donnée aux tiers, il est par ailleurs dépeint par son entourage comme un homme serviable, doté d'une personnalité impulsive et parfois violente.
Le psychologue qui l'a examiné a estimé qu'il était en proie à une « décompensation dans la relation intime au nouveau né ». La violence dont il aurait fait preuve ne « semble pas calculée », selon cet expert qui viendra redire ses conclusions devant les jurés
Source : Sud Ouest
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comme nous disposons de la date de naissance des bébés, nous pouvons regarder leurs cycles et vérifier quels sont les jours critiques physiques, souvent jours de pleurs, et par conséquent aussi de secouement (deux jumeaux risquent d'ailleurs de pleurer beaucoup ensemble, puisque, étant nés le même jour, ils vont avoir leur vie durant les mêmes cycles...)
voici cette situation pour octobre 2007 (24/08/2007) :
Octobre 2007
Lu 1
Ma 2
Me 3 P(18)
Je 4 P(19) I(9)
Ve 5 E(15)
Sa 6
Di 7
Lu 8
Ma 9 P(1)
Me 10
Je 11
Ve 12 E(22) I(17)
Sa 13
Di 14 P(6)
Lu 15 P(7)
Ma 16
Me 17
Je 18
Ve 19 E(1)
Sa 20 P(12)
Di 21 I(26)
Lu 22
Ma 23
Me 24
Je 25
Ve 26 P(18) E(8)
Sa 27 P(19)
Di 28
Lu 29 I(1)
Ma 30
Me 31
en rouge les jours critiques physiques des bébés. ceux-ci sont très fréquemment présent lors du secouement d'un bébé car c'est ce jour-là que bébé a tendance à pleurer particulièrement fort et beaucoup.
le 9 novembre 2007 jour du décès est un jour critique émotionnel E22.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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