violence pathologique

Violence pathologique : six ans de prison
Pourquoi Philippe Chenel a-t-il des accès d'extrême violence à l'encontre de ses compagnes ? L'injonction de soins, qui accompagne le suivi sociojudiciaire et les six ans de prison prononcés lundi à son encontre par le tribunal correctionnel de Laon, lui permettra peut-être de le découvrir.
Pour l'instant, le sexagénaire minimise les faits et rend l'alcool seul responsable de ses « pétages de plomb ».
Déjà condamné le 4 janvier 2002 à six mois de prison avec mandat de dépôt par le tribunal correctionnel de Nanterre pour des violences conjugales graves et le 25 janvier 2005 à 10 ans de réclusion par la cour d'assises des Hauts-de-Seine pour des coups mortels sur sa conjointe, Philippe Chenel a bénéficié d'une remise de peine le 31 mars 2010. Neuf mois après, dans la nuit du 8 au 9 décembre 2010, alors qu'il est en liberté conditionnelle, il fait vivre un véritable calvaire à sa nouvelle amie, rencontrée quelques semaines plus tôt au Secours catholique de Laon.
A la barre du tribunal correctionnel de la ville préfecture lundi, le sexagénaire a présenté un visage marqué par la détention. Mais son allure générale reste belle : celle d'un cadre dirigeant de société d'imprimerie à la retraite, au vocabulaire riche et à la prestance certaine.
Sur le banc des parties civiles, c'est son ex-compagne qui baisse la tête, ne relevant qu'occasionnellement les yeux. Sa main vient parfois masquer le bas de son visage, comme pour lutter contre son atterrement. Celui d'entendre le prévenu assurer que le violent coup-de-poing au visage n'était qu'un accident. Et que la fellation demandée après de longues minutes de violences et de menaces était « consentie, peut-être sous la peur ».
« Je ne l'ai pas reconnu ce soir-là, assure l'ex compagne du prévenu. C'est comme si j'avais eu quelqu'un d'autre en face de moi. »
« Je vais t'achever à coups de canne »
Fortement alcoolisé (le taux constaté par les policiers lors de l'interpellation était de 2,04 grammes par litre de sang), Philippe Chenel voit rouge le soir du 8 décembre 2010. Sa compagne joue au Sudoku sur une console. Une sombre histoire de jalousie
http://aisnenouvelle.fr/index.php/cms/13/article/506629/Violence_pathologique___six_ans_de_prison

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il serait peut-être intéressant de vérifier si le jour critique émotionnel peut être en cause lors des ces violences : c'est le cas si elles se produisent le même jour de la semaine, mais je n'ai pas trouvé les données pour le vérifier.
le jour critique émotionnel est un jour, hebdomadaire, de pulsions et sa survenue régulière peut tout à fait être à l'origine de comportements colériques et violents. le type de phrase qui pourrait le faire suspecter c'est « Je ne l'ai pas reconnu ce soir-là, assure l'ex compagne du prévenu. C'est comme si j'avais eu quelqu'un d'autre en face de moi. » (tendance à changer de personnalité)
parce que si jamais le jour critique émotionnel est en cause - ce qui est fréquent lors de violences conjugales, mais aussi en général - cela permet de mieux comprendre et prévenir.
je n'ai pas trouvé l'âge de la personne, non plus, à part "jeune retraité" : "période critique septennale des 63 ans" ? (autre élément "à risque")