dimanche 13 février 2011

suicide

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Il l’avait annoncé dans un courrier retrouvé par ses parents dans son appartement, Philippe Tran-Van a mis fin à ses jours un matin de septembre 2010. Dans cette lettre, il exprime sa détresse face à une charge de travail devenue insurmontable et qui l’a peu à peu mené vers la dépression, le divorce, puis le suicide. « On dit que je suis incompétent pour gérer mon cabinet alors qu'avec la meilleure volonté du monde, il est impossible de faire face à la charge de travail » écrit-il. « J'ai donné le meilleur de moi-même, j'ai sacrifié ma vie de couple qui est une des causes de mon divorce ».
http://www.vonews.fr/article_12570

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il avait 45 ans... semble-t-il...
(la dernière période critique septennale est donc celle des 42 ans)




édit 21/02 :
trouvé dans l'article
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Mort-d-un-juge-252583/

"Il ne s’est pas jeté sous les roues

du train, il a attendu qu’il arrive"
A la maison c’est Isabelle qui fait tout. Il s’occupe de moins en moins de la routine, sauf, parfois le week-end. En avril, on lui prescrit des antidépresseurs mais en juin sa vie familiale « Même la compagnie de notre famille ne le réconfortait plus vraiment. Le 15 juin, il m’a annoncé qu’il voulait que nous nous séparions. Il a expliqué aux enfants qu’il n’arrivait plus à faire le lien entre sa vie privée et sa vie professionnelle », explique sa femme. Le 1er août, Philippe prend un appartement mais, toujours en plein désarroi, il appelle Isabelle cinq ou six fois par jour.
Le 5 août au matin, il se rend au tribunal de Pontoise et tente de dérober l’arme d’un policier pour la retourner contre lui. Il est maîtrisé et part huit jours en hôpital psychiatrique. Déclaré apte à reprendre le travail par un médecin généraliste et un psychiatre, a partir du 24 aout, il est impatient de retourner à ses dossiers. Il craint le jugement de ses collèges dont il n’est pas proche. Le juge Tran-Van trouvera même le courage d’aller s’excuser auprès des deux policiers qui l’ont arrêtés. Mais il ne reprend pas immédiatement ses fonctions. Sa hiérarchie le convoque pour d'innombrables entretiens d’aptitude.
Le 15 septembre au soir, il appelle affolé sa femme puis ses enfants. On lui a remis un rapport le concernant. La conclusion : « Vous êtes incompétent, et déloyal. Vous ne savez pas gérer votre cabinet ». Il ne cesse de répéter à Isabelle : « On vient de signer l’arrêt de ma carrière professionnelle ». Le lendemain matin, après avoir appelé son fils et sa femme, puis conduit Cyrielle à l’école, il laisse le double des clés de sa voiture, où se trouvent tous ses dossiers, dans la boite à lettres, accompagné d’un petit mot. Il a écrit sobrement : « Je laisse les clés, je ne garde sur moi que mes papiers pour être identifiable».

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les actes désespérés ont souvent lieu le jour critique émotionnel... je ne le connais pas, ici, puisqu'il faut avoir la date de naissance de la personne, mais un indice toutefois, bien qu'incertain car ce peut être une coïncidence... :
le jour critique émotionnel est toujours le même jour de la semaine de sorte que les passages à l'acte ont aussi lieu ce jour-là, de préférence... or
- le 5 août est un jeudi
- le 16 septembre, jour du suicide, est aussi un jeudi...
le jeudi pourrait-donc bien être le jour critique émotionnel : un premier passage à l'acte doit alerter car le second de de fortes chances d'arriver aussi ce jour-là...

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