samedi 5 février 2011

prévention du suicide

il est difficile de se mettre à la place de quelqu'un qui est suicidaire mais on peut toujours essayer de donner quelques idées pour l'aider à voir les choses différemment... et il faut surtout y réfléchir avant que l'on soit au fond du gouffre...

les idées suicidaires sont une particularité liée à la conscience humaine : un animal n'aura jamais de pensées suicidaires conscientes... il ne prendra jamais la décision de se suicider car il ne le peut pas... il lui manque le fait d'être conscient.

les envies de suicide ont tendance à survenir lorsque nous avons accumulé des mésaventures, des situations et des choses et pensées négatives ou que nous considérons comme étant négatives (car elles ne le sont pas forcément) : cela va contribuer à un effet de saturation et à un moment donné une goutte va pouvoir faire déborder le vase, en quelque sorte.... ou autrement dit quelque chose va nous décider à passer à l'acte... à un moment donné. lorsque nous serons particulièrement mal.

diverses choses alors :

- la dépression, qui peut amener avec elle cette envie de suicide, est un mécanisme sensé révéler des choses qui ne vont pas, qui ne nous conviennent pas, qui nous perturbent et traumatisent. il en faut bien sûr beaucoup pour que l'on en arrive à l'envie de suicide puis à un passage à l'acte... et il se passe un certain temps d'hésitations, d'oscillations, de remises en cause... voire de tentatives qui sont alors plutôt des appels au secours... il faudrait alors considérer cet ensemble comme un mécanisme destiné à nous alerter que quelque chose ne va pas et destiné à nous faire changer les choses, et il nous faut donc considérer "ce qui nous tombe dessus" comme un défi à résoudre... : je sais, facile à dire et moins facile à faire.
et pourtant, souvent en y regardant de plus près, la situation "a l'air" désespérée... mais au fond elle ne l'est pas, ou pas vraiment...
c'est que nous avons tendance à chausser des lunettes grossissantes, lors de nos épisodes ou période de dépression, ou lors de nos pulsions suicidaires...

j'en viens ensuite à un autre "atout" important que j'ai découvert lors de mon intérêt pour les comportements humains : très souvent nos idées et pulsions suicidaires sont liées à deux cycles naturels de l'humeur qui sont des "cycles psychiques et émotionnels" de l'humain.
si nous notons nos épisodes dépressifs, si nous regardons de plus près les suicides et tentatives arrivés nous remarquons diverses choses qui devraient nous permettre de comprendre et surtout d'anticiper nos "coups de blues" et nos différents états :

- les crises d'angoisse, dépressions et dépressions froudroyantes arrivent - si elles nous arrivent car ce n'est pas systématique mais lié à la personne, son état et son parcours - souvent à des moments que l'on connaît A l'AVANCE et les voici :

- le jour de la semaine où nous sommes nés : le coup de blues peut démarrer déjà la veille au soir ou dans l'après-midi ; cela est très mécanique et lié à un cycle de l'humeur (pulsation hormonale probablement) de 28 jours qui va pouvoir produire un "down" plus ou moins fort chaque septième jour de notre vie. ce sont nos "jours critiques émotionnels" (tous ne sont pas forcément ressentis ou ressentis de la même façon et on peut par exemple avoir un gros "down" chaque quatrième semaine, ou de temps en temps, mais alors généralement le jour en question...
ce dont il faut se rappeler est simple : le coup de déprime voire une grosse dépression subite a tendance à arriver de préférence le jour de la semaine ou nous sommes nés : ainsi  un natif du dimanche aura plus tendance à se suicider de samedi soir à dimanche soir. un natif du mardi ce sera de lundi soir à mardi soir. (si on n'y croit pas il faut vérifier les suicides et tentatives arrivés)

- un second cycle important est un cycle septennal : il fonctionne comme celui-ci dessus, de sept jours mais il est de sept ans : c'est ainsi que nos années de la table de sept (à partir de six mois environ avant l'anniversaire de la table de sept) nous pouvons très gravement déprimer (j'appelle cela la dépression septennale) et si l'on vérifie les drames et suicides arrivés, ils sont plus fréquents à ce moment-là.
la "dépression septennale" peut parfois survenir "sans raison" mais si on connaît le mécanisme on comprend mieux ce qui nous arrive : ce n'est pas tout à fait sans raison puisque nos année septennales sont des épisodes cycliques d'évolution...

- l'approche et la proximité de notre anniversaire peut constituer parfois un épisode de dépression, facilitant aussi un suicide à ce moment-là, si on est suicidaire...

jour critique émotionnel, période critique septennale, surtout,  sont des "faciliteurs de passage à l'acte" ils peuvent intervenir ensemble ou séparément et vont constituer une sorte de déclencheur ; ils sont particulièrement dangereux lorsque l'on est suicidaire car ils se produit à ce moment là un effet de pulsion (nous arrivons à nous décider, nous sommes sûrs de nous et souvent même ne voulons plus rien entendre), mais aussi par suite d'un effet psychique simultané de désinhibition nous n'avons plus peur de passer à l'acte...)
c'est souvent cela qui explique les suicides auxquels personne ne s'attendait... ils sont en quelque sorte "décidés sur le champ".



voir éventuellement là aussi pour une autre version de "tentative d'explication"...
http://rythmescycleshumains.blogspot.com/2009/10/les-sirenes-du-suicide.html

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