jeudi 20 janvier 2011

assistance au suicide

http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/le-droit-au-suicide-n-est-pas-absolu-dit-la-cour-de-strasbourg-20-01-2011-130709_240.php
Le droit au suicide n'est pas absolu, dit la Cour de Strasbourg

STRASBOURG (Reuters) - Un Suisse qui se plaignait de ne pouvoir obtenir dans son pays la substance médicamenteuse avec laquelle il entendait mettre fin à ses jours a été débouté jeudi par la Cour européenne des droits de l'homme.
La juridiction du Conseil de l'Europe reconnaît que "le droit d'un individu de décider de quelle manière et à quel moment sa vie doit prendre fin" fait partie du droit au respect de la vie privée.
Elle estime en revanche que la "droit à la vie", également consacré par la Convention européenne des droits de l'homme, "oblige les Etats à mettre en place une procédure propre à assurer qu'une décision de mettre fin à sa vie corresponde bien à la libre volonté de l'intéressé".
Le fait de soumettre la délivrance de certains médicaments potentiellement mortels à une expertise médicale répond à cette exigence, ajoute-t-elle.
Le requérant, un habitant du canton de Soleure âgé de 57 ans, souffre de psychose maniaco-dépressive. Il a effectué plusieurs séjours dans des cliniques psychiatriques et a tenté à deux reprises de se suicider.
Il est devenu membre, en 2004, de Dignitas, une association qui propose une assistance au suicide, et a cherché, par son intermédiaire, à obtenir la substance pour mettre fin à ses jours.
Ses démarches tant auprès de l'Office fédéral de la santé publique qu'en s'adressant à des psychiatres sont restées vaines. L'assistance au suicide n'est répréhensible, en Suisse, que si elle obéit à un "mobile égoïste".
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l'assistance au suicide est aussi un "gros" domaine où entre en ligne de compte la période critique septennale : celle-ci, de même que le jour critique émotionnel, ayant tendance à nous rendre momentanément suicidaires et/ou à renforcer cette pulsion...
le cas ci-dessus est révélateur de ce mécanisme : la personne a 57 ans et se trouvait par conséquent jusque tout récemment dans sa période critique septennale des 56 ans, mais elle s'est inscrite chez Dignitas lors de sa période critique septennale précédente, qui est celle des 49 ans...
il faudrait donc tenir compte du fait qu'elle pouvait éventuellement se trouver chaque fois durant une à deux années dans une dépression septennale, dont en principe on doit sortir avec la fin de la période critique. la psychose maniaco-dépressive a d'ailleurs tout à fait tendance à respecter notre cycle psychique et émotionnel et ses "downs" : il en est en quelque sorte le "squelette"...

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