http://www.lesgrandesoreilles.com/2010/12/17/crises-suicidaires-dans-la-police-et-securite-des-citoyens/
Crises suicidaires dans la police et sécurité des citoyens
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Risques suicidaires
Selon Emmanuelle Lepine, assumer toutes les caractéristiques propres au métier de policier demande non seulement de pouvoir maintenir son équilibre psychologique, mais surtout de pouvoir être protégé des événements de vie fragilisants. En effet, lorsque les difficultés inhérentes à la fonction de policier rencontrent un système de défense émotionnel ébranlé par une vie personnelle douloureuse, tous les facteurs facilitant un passage à l’acte suicidaire sont réunis. Alors, difficultés de la vie personnelle et problèmes de la vie professionnelle se répondent. Au cours d’une dépression, par exemple, on sait que la capacité d’adaptation diminue fortement. Or, un policier déprimé devra, pour continuer à s’adapter à sa charge de travail, faire preuve d’un très gros effort psychique pouvant le conduire rapidement à l’épuisement.
Un certain nombre de suicides se heurte d’ailleurs à un sentiment d’incompréhension de la part des proches et plus particulièrement des collègues. Cette stupeur est liée au fait que la personne suicidée ne semblait « pas si mal que ça ». Et, pourquoi pas, paraissait même connaître un moment assez positif de sa vie. Cette capacité de certaines personnes à ne rien montrer de leur souffrance les protège, certes, un temps. A la longue, elle leur demande d’énormes efforts psychiques qui entraînent rapidement une situation d’épuisement.
D’une manière générale, il reste difficile d’établir de manière fiable et scientifique un faisceau d’indices permettant de « prédire » avec certitude le risque suicidaire. C’est d’ailleurs ce qui rend la prévention si complexe. Cependant, il est désormais établi que la dépression, l’épuisement des défenses psychologiques, le sentiment d’isolement ou l’incapacité de croire qu’il est possible d’être aidé, permettent généralement de détecter un risque suicidaire."
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un intéressant article consacré au sujet, et qui cite un exemple parlant car il correspond parfaitement à la théorie que j'essaie d'expliquer :
- on a tendance à se suicider à l'entrée ou en période critique septennale et à l'entrée ou en jour critique émotionnel. dans l'exemple nous avons les deux éléments mais souvent l'un d'entre eux est présent et suffisant en tant qu'élément moteur pour passer à l'acte.
"y. c. - 2/12/1953 - 15/10/1996"
"depuis sa disparition, environ 700 policiers se sont suicidés".
or voici la situation de cette personne :
octobre 1996 (2/12/1953)
Sa 12
Di 13
Lu 14 P(18)
Ma 15 P(19) I(17)
Me 16 E(8)
Je 17
Ve 18
ici par ordre d'importance :
- période critique septennale des 42 ans (42 ans et dix mois)
- jour critique émotionnel (E8 mercredi jour de naissance, pic de pulsions dès mardi en fin d'après-midi)
- jour critique physique (P18/P19 lundi et mardi est l'un des "downs physiques et psychiques" les plus importants)
- jour critique intellectuel (i17 mardi)
et je suis d'un avis différent lorsque l'article dit "il reste difficile d’établir de manière fiable et scientifique un faisceau d’indices permettant de « prédire » avec certitude le risque suicidaire."
prédire avec certitude le risque suicidaire, non, mais prédire les principaux moments à risque de passage à l'acte, si... c'est possible en s'intéressant à nos rythmes et cycles psychiques.
comme je disais, on sait par exemple que l'on se suicide de préférence :
- à l'arrivée ou durant le séjour dans une période critique septennale. voici ces périodes durant les années d'activité qui nous intéressent ici (car la règle est bien entendu à étendre à tout le monde tout au long de la vie et pas seulement aux policiers)
- de 20 ans et demi à 22 ans
- de 27 ans et demi à 29 ans
- de 34 ans et demi à 36 ans
- de 41 ans et demi à 43 ans
- de 48 ans et demi à 50 ans
- de 55 ans et demi à 57 ans
ce sont là de périodes de sensibilité psychique particulière pouvant donner lieu à de profondes et graves dépressions (dépressions septennales).
- à l'arrivée ou durant le jour critique émotionnel : s'agissant d'un cycle psychique de pulsions hebdomadaire qui démarre à la naissance ce jour est facile à se rappeler car c'est toujours le jour de la semaine ou nous sommes nés.
le jour critique émotionnel est un jour "d'état particulier" pouvant donner lieu à des pulsions de dépression plus ou moins importantes, voire à des dépressions "foudroyantes" (ce qui nous fait dire "la personne suicidée ne semblait « pas si mal que ça ». Et, pourquoi pas, paraissait même connaître un moment assez positif de sa vie." (en fait c'est un peu comme le calme avant la tempête)
ces deux éléments sont présents dans le suicide cité : suicide à 42 ans et dix mois, à l'arrivée du jour de naissance qui est un mercredi.
d'autres éléments peuvent intervenir encore mais ceux-ci-dessus sont les plus importants et de ce fait les plus fréquents..
il serait donc très intéressant d'analyser les données des suicides intervenus car je pense que la règle dont je parle devrait se confirmer. il est ensuite bien plus simple de faire de la prévention et de s'alerter le cas échéant. les personnes concernées peuvent également mieux réagir et se défendre, en étant prévenues à l'avance du risque de dépression, en comprenant ce qui leur arrive et pourquoi.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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