mercredi 15 décembre 2010

multirécidiviste

SKCenter :
Son agresseur sexuel habite au-dessus de chez elle.

Dix mois après avoir été attaquée, une femme découvre avec stupeur que son voisin n'est autre que son agresseur. Condamné à du sursis fin septembre, aucune mesure d'éloignement n'a toutefois été décidée.
Charlotte vit avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Cette femme de 25 ans se trouve dans une situation invraisemblable puisque l'homme qui l'a sexuellement agressée en novembre 2008 s'est installé quelques temps après dans le même immeuble qu'elle, à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
L' homme décrit comme un « pervers » par un expert psychiatre est condamné dans cette affaire à quatre mois de prison avec sursis fin septembre, et une obligation de soins, une peine qui se confond avec la peine de trois ans de prison dont deux avec sursis qu’a prononcé le tribunal correctionnel de Paris, en mars 2009.
Au procès, le procureur réclame qu’il soit interdit de séjour à Asnières. Mais le bourreau vit toutefois toujours au-dessus de chez sa victime, puisqu'aucune mesure d'éloignement n'a été décidée par le juge. Une situation angoissante que Charlotte avait choisi de dénoncer avant le procès en appel de son «voisin», ce mardi après-midi devant la septième chambre de la cour d'appel de Versailles. Mais le procès a été renvoyé au 3 janvier et Charlotte devra à nouveau affronter le regard de son agresseur.
...................
«Je ne veux plus avoir peur de rentrer chez moi»
Car l'homme n'en est pas à son coup d'essai. Ce multirécidiviste de 45 ans a avoué plusieurs dizaines d'agressions sexuelles et a déjà été condamné à quatre reprises. «Je suis sortie du tribunal en pleurs et choquée. J'ai ressenti une grande injustice et je me suis dit que finalement j'étais condamnée à vivre avec mon agresseur au-dessus de ma tête», résume la jeune femme. Face à cette situation, le parquet de Nanterre a donc décidé de faire appel de la condamnation. Il espère également obtenir l'éloignement de l'agresseur.
Ce dernier, comptable de profession, se représentait donc ce mardi après-midi devant la justice. Soit près de deux mois et demi après sa première condamnation, ce qui est assez exceptionnel en terme de rapidité. En attendant la décision des juges, la victime explique vivre dans l'angoisse de croiser son agresseur dans les parties communes de l'immeuble. Elle ne sort donc pas de chez elle si elle entend du bruit dans les escaliers ou évite de sortir ses poubelles.
Charlotte reste toutefois clémente envers son agresseur. «Je ne demande pas à ce qu'on alourdisse sa peine, qu'on lui mette de la prison ferme. Je pense que c'est quelqu'un qui est malade et qui doit suivre un traitement, mais qui a le droit d'avoir une vie, un toit, un travail, affirme la jeune femme. Je n'ai aucun problème avec ça, je demande juste qu'on l'éloigne de moi, que je puisse revivre en paix et sereine, je ne veux plus avoir peur de rentrer ou sortir de chez moi».
Sources: Le Figaro/Le Parisien

======================

on comprend cette jeune femme... pour ce qui est de l'agresseur, comme lors d'un grand nombre d'agressions sexuelles il faut peut-être s'intéresser aux pulsions septennales : en 2008 c'était période critique septennale des 42 ans... la prochaine période critique démarre dans trois ans et demi.
voir aussi les jours critiques souvent jours de pulsions...
je n'ai par contre pas trouvé de données concernant les angressions et condamnations antérieures.

Aucun commentaire: