jeudi 23 décembre 2010

décédée

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Bethune/actualite/Secteur_Bethune/2010/12/23/article_en-2002-une-enfant-decede-apres-une-abla.shtml

En 2002, une enfant décède après une ablation des amygdales, trois médecins à la barre du tribunal de Béthune

jeudi 23.12.2010,
Vendredi 13 décembre 2002, A. décède le jour de ses 6 ans. Le mercredi, la petite fille avait subi une ablation des amygdales. Une opération chirurgicale classique. Jeudi, quasiment jour pour jour, 8 ans plus tard, trois médecins étaient renvoyés devant le tribunal pour homicide involontaire.

« C'est une tragédie (...) j'ai été bouleversé ! » C'est Bernard Henne, procureur, qui parle. Avec pudeur mais aussi difficulté, le magistrat a requis. Pour lui, il y a faute et négligence mais « pas de nature à entrer en voie de condamnation ». La peine encourue est de 3 mois de prison avec sursis, sans interdiction d'exercer. Face à lui, trois prévenus mais pas les parents. Ils ont déposé plainte mais ne sont pas constitués partie civile. « Ils se posaient beaucoup de questions et en aucun cas ne voulaient de l'argent (...) Il n'y a pas eu d'acrimonie de leur part », rapporte le procureur. Le tribunal a bien saisi l'AVIJ (Association d'aide aux victimes et information judiciaire) pour accompagner les malheureux, mais en vain. « Assister à l'audience est une nouvelle épreuve difficile pour une famille qui cherche à se reconstruire », déclarait une avocate des prévenus. De leur côté aussi, l'émotion est palpable. « Je me suis souvent posé la question, "que s'est-il passé ?", aujourd'hui encore, je ne le sais pas », explique le médecin de famille. Il n'y a pas que lui.

Une autopsie et deux collèges d'experts n'ont pas été capables de déterminer la cause de la mort. « Si j'avais eu un seul doute, j'aurai sauté dans ma voiture », poursuit-il. C'est peut-être là l'une des explications de cette tragédie. Le manque information et la multiplicité des contacts.

Trois médecins

Le mercredi 11 décembre, A. est opérée à Lille. À 12 h 30, après avoir été visitée par le chirurgien ORL, elle sort. Prescription postopératoire est remise aux parents. « À prendre absolument ? », demande le procureur. « Il vaut mieux », répond le chirurgien. « Alors pourquoi ne l'ont-ils pas donné à leur fille ? » questionne le magistrat. L'interrogation demeure aujourd'hui. Mercredi toujours, à 18 h, A. est examinée par le médecin de famille. Rien d'anormal. Celui-ci est appelé le lendemain soir, le jeudi, l'enfant a 38,7° C de fièvre. Pour A., c'était quasiment pas de fièvre, tant elle était sujette « à monter en température ». Un phénomène connu du médecin et des parents. Efferalgan et Nifluril sont prescrits par téléphone. Plus tard, la fièvre atteint 40,7 ° C. La petite fille convulse. Les parents appellent le médecin de garde, déjà en consultation. C'est la secrétaire et épouse de celui-ci qui prend les appels. Elle informe son mari qui prescrit par son intermédiaire du Valium. « Ensuite, un deuxième appel du père me dit que ce n'est pas la peine de passer et qu'il part travailler. J'ai appris le décès le lendemain », déclare le médecin de garde. « On m'a parlé d'hyperthermie mais pas des convulsions, sinon je serai parti », affirme-t-il. Le procureur s'interroge. « Les parents téléphonent à trois médecins, c'est qu'ils sont inquiets, ils n'ont pas la connaissance. Est-ce à eux de prendre des initiatives ? » « Quand on annule une visite, je ne me déplace pas (...) je n'ai pas refusé de visite », répond-on.

Le vendredi, A. fait 38,5 °C. Les parents appellent le médecin de famille, déjà en visite. Ils téléphonent ensuite le chirurgien. « pour se rassurer », se souvient-il. À 17 h 45, le père se déplace au cabinet pour une ordonnance en prévision du week-end. « Je lui ai demandé comment aller A. et il m'a répondu mieux, mais fatiguée », explique le médecin traitant. Une heure plus tard, nouvel appel du père. « Il voulait savoir si c'était normal que son enfant dorme et respire fort. Je lui ai dit qu'après une opération des amygdales, c'est normal. "Fait-elle de la fièvre ?" Non m'a-t-il répondu », assure le médecin. Vers 19 h, l'enfant dit qu'elle est fatiguée et s'assoupit.

Elle ne se réveillera pas. Le jugement sera connu le 20 janvier 2011.

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ce qui est intéressant ici, c'est que nous avons la date de naissance de l'enfant et donc la situation cyclique... ce qui m'arrive rarement...
cela permet de voir quelle était la situation à l'époque :

13 décembre 2002 (13/12/1996)
Lu 9
Ma 10
Me 11
Je 12 P(6)
Ve 13 P(7) E(8)
Sa 14
Di 15

l'opération a eu lieu la veille de l'ensemble critique physique P6/P7 (de mercredi soir à vendredi soir).
vendredi est doublement critique avec P7 et E8. (physique et émotionnel)
 
personnellement je déconseille toujours de faire une opération chirugicale un jour critique physique ou la veille de celui-ci car il s'agit d'un jour de "débrayage de l'énergie de l'organisme", c'est à dire un "down physique" ou "jour de faiblesse"...
 
il serait important de vérifier la théorie en étudiant par exemple les accidents arrivés car cela m'étonne toujours qu'il n'y ait pas plus de problèmes ce jour-là, vu que l'on n'en tient pas du tout compte. les biorythmes sont ignorés de la médecine jusqu'à aujourd'hui... alors que ce sont pourtant deux médecins qui les ont découverts...

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