lundi 13 décembre 2010

homicide

SKCenter :
L’aide sacristain tué, le paroissien avoue
La victime, 73 ans, a été retrouvée morte chez elle. Le mis en cause, bénévole au sein de la même église, est en garde à vue.
« On est sous le choc, c’est inimaginable, je suis profondément attristé, on ne pouvait pas imaginer ça ». Michel Plaignol, l’archiprêtre de la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier peine à trouver les mots à l’évocation du terrible drame qui secoue sa paroisse.
Joseph Pelissier, 73 ans, l’aide sacristain, a été la cible d’un meurtre, et Jean-Marie C., 57 ans, paroissien de cette même cathédrale, est en garde à vue depuis hier midi. Dans la soirée, il a reconnu être l’auteur de cet homicide dont le mobile reste flou.
Au départ, l’hypothèse du suicide a été retenue. Lundi, des proches de Joseph Pelissier, discret retraité du rectorat, très impliqué dans la vie religieuse, ont retrouvé son corps sans vie, dans son logement du centre-ville de Montpellier, à côté du jardin des Plantes. A l’intérieur, il y a eu un début d’incendie et la victime a un nœud attaché autour du cou.
Ce n’est qu’après l’autopsie, en milieu de semaine, que l’hypothèse criminelle a été retenue par les policiers du SRPJ de Montpellier chargés de l’enquête par le parquet. Parce que des hématomes ont été retrouvés sur le corps et que si le septuagénaire est mort par asphyxie, le nœud était noué à l’horizontal et non pas à la verticale comme il aurait dû être dans un cas de suicide.
La PJ a commencé ses investigations au sein de l’environnement de l’aide-sacristain et elle s’est rapidement orientée vers le mis en cause, un quinquagénaire qui, ces derniers temps, était apparu particulièrement perturbé au retour d’une retraite spirituelle. Il aurait notamment menacé plusieurs personnes de mort. Las !
Cet employé de la librairie Sauramps, lui aussi très actif dans la vie de la paroisse, notamment dans l’équipe d’accueil pour la surveillance de la cathédrale, était aux urgences psychiatriques de la Colombière, où il s’était volontairement rendu lundi après-midi… Hier midi, à sa sortie, les policiers l’ont interpellé et placé en garde à vue.
Il a rapidement affirmé qu’une dispute a éclaté entre eux, dimanche soir, pour une raison dont il ne se souvient pas, évoquant un trou noir d’environ 24 heures, alors qu’il avait aussi absorbé des anxiolytiques. Il a néanmoins reconnu avoir porté des coups au septuagénaire avant de l’étrangler.
« Il n’y a que ses aveux pour l’instant, mais nous attendons les résultats des expertises scientifiques pour être sûr que c’est bien lui » reste prudent un proche du dossier. L’enquête devra aussi déterminer la raison de la dispute et le degré d’intimité entre ces deux hommes de foi qui étaient très proches.
Source : Midi Libre

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Si je l'ai fait, c'est dans un état de démence »
« Je l'ai tué, il procure en moi de la haine et du dégoût. Je l'ai étranglé avec mes mains et, comme il avait sa corde avec laquelle il devait se flageller, je l'ai prise et j'ai dû l'étrangler. (...) Je suis sûr que j'ai regardé le cadavre pendant des heures. » Voilà ce que déclare Jean-Marie C. lors de sa garde à vue. Mais dans le même temps, il nie toute participation et parle d'un trou complet de mémoire, ce soir-là, où il se souvient juste d'avoir regardé un bout de la finale de la Coupe du monde de football.
« Non, je n'y suis pas allé. Pas de raison, pas de mobile d'aller chez lui, sauf en cas de démence. Si je l'ai fait, c'est dans un état de démence », dit-il aussi lors de sa garde à vue. À cette période, Jean-Marie C., célibataire invétéré, catholique très pratiquant depuis son enfance, traverse une crise. Ses proches de l'église lui conseillent d'effectuer une retraite spirituelle, ce qu'il fait, en Savoie, sous la houlette de l'archevêque. Il en revient le 11 juillet, date du meurtre, en totale perte de repère et affirme qu'il a commencé à délirer, perdant sa personnalité. Et le lendemain, en proie à des crises d'angoisse et des délires, il se fait hospitaliser en psychiatrie pendant trois jours avant d'être interpellé.
« Dans cette garde à vue, il dit aussi qu'il est Ravaillac et qu'il a assassiné Henri IV », rappelle Me Christol. Lors de de l'examen psychiatrique, l'homme n'a pas été déclaré irresponsable.
Source : Midi Libre le 13 décembre 2010

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çà ressemble aux possibles symptômes de la période critique septennale des 56 ans...
jour critique émotionnel ? (jour des colères et délires)

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