mardi 7 décembre 2010

furie

Une handicapée massacrée à la hache dans une rue de Zürich
Article posté sur Librairie 3ème oeil
" La victime se déplaçait en béquilles en plein Zurich lorsqu’elle a été rattrapée par son ex-mari qui a réduit son visage en bouillie.
Difficile d’imaginer fin plus tragique: une handicapée serbe de 52 ans a été massacrée de plusieurs coups de hache portés à la tête par son ancien mari. La scène, comme tirée d’un film d’horreur, s’est déroulée hier matin près du stade du Letzigrund, à Zurich, devant de nombreux passants qui attendaient leur tram.
Il est 8 h 15 quand ce Serbe de 55 ans, hirsute, jaillit d’une Smart noire. Son ex-épouse, qui se déplace avec des béquilles, n’est plus qu’à une cinquantaine de mètres de son lieu de travail. Mais la malheureuse n’atteindra jamais l’Atelier pour femmes de la ville, destiné aux cas sociaux.
Armé d’une hache, selon des témoins, l’homme frappe la malheureuse à la tête, laquelle ne peut s’échapper à cause de son handicap. Les coups ne s’arrêtent pas, même lorsqu’elle s’effondre par terre.
«Il la frappait comme un forcené»
«Il la frappait comme un forcené», a confié un témoin au Tages-Anzeiger. «Et il a menacé des passants qui voulaient lui venir en aide.» Claudia Baumgartner, interviewée par l’agence de presse Keystone, raconte: «C’était terrible. J’ai jeté une couverture sur le corps. La chaussée était inondée de sang. J’ai vu son visage, il était méconnaissable.»
Le meurtrier ne va pas s’attarder, d’autant plus que deux passants se sont approchés de lui pour l’immobiliser. Le Serbe s’engouffre alors dans sa voiture et disparaît sur les chapeaux de roues. Quand les secours arrivent sur les lieux, un quart d’heure plus tard, ils ne peuvent que constater le décès. La police va mettre alors en place un important dispositif pour arrêter le fuyard. Peine perdue, une demi-heure après le drame, le meurtrier se constitue prisonnier dans un poste de la police cantonale zurichoise.
Les enquêteurs et le Tribunal de district chargés de l’enquête penchent pour la thèse d’un meurtre en relation avec la situation familiale de la victime et de son bourreau. Mais les motifs exacts ne sont pas encore connus.
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Un article de Victor Fingal.
Source : LE MATIN.CH (6 décembre 2010)

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