drame conjugal

Près d'Aix, un homme tue son épouse puis se suicide

Le drame s'est noué dans le village de Mimet. Stupeur et incompréhension
La maison, une grosse bâtisse carrée, se dissimule derrière un haut portail blanc, abritée par de grands chênes. "Il l'a construite de ses mains, tout seul. Il venait de la terminer, c'était SA maison", confie un voisin, sous le choc. Un silence assourdissant règne au fond de cette petite impasse, occupée par une poignée de belles villas. "Désolé, je préfère ne pas vous parler. Comprenez...", grésille une voix dans l'interphone, à quelques mètres de la toute dernière demeure.
C'est là, dans le huis clos de ce lotissement mimétain, hameau de La Diote, qu'un drame s'est noué samedi, dans l'après-midi. Gérard, un mineur retraité de 51ans, a fait feu sur son épouse, Fouzia, 47 ans, avec un fusil de chasse. Avant de se retrancher dans sa chambre. Et de se donner la mort. La tragédie s'est déroulée en présence de la fille du couple. Et demeure, pour l'heure, totalement inexpliqué. "C'était une famille sans histoires, des gens très simples, travailleurs, discrets", confie-t-on dans ce village de 4000 âmes, abasourdi. Et plongé dans l'incompréhension.
D'autant que quelques minutes plus tôt, le couple recevait la visite des sapeurs-pompiers du village, venus déposer leur traditionnel calendrier. "Ils ont parlé de tout etde rien, du temps qu'il fait, de la chasse...", relate une source. "L'épouse a remis de l'argent aux pompiers et ils ont fermé la porte. Tout allait bien, absolument rien de particulier à signaler. Ni agressivité, ni malaise". Que s'est-il passé ensuite, à l'intérieur de la maison? C'est en regagnant le portail, que les pompiers ont entendu des cris."Ils ont couru jusqu'à la maison et découvert la victime, allongée sur le sol".
Malgré les efforts des deux secouristes, cette mère de famille, hôtesse de caisse dans une grande surface à Gréasque, va décéder des suites de sa blessure, mortelle. Le tir l'a atteinte en pleine poitrine. Son mari, qui s'est enfermé dans sa chambre après avoir tiré sur son épouse, s'est aussi tiré une balle en plein coeur, avec son fusil de chasse. Lorsque les gendarmes pénètrent dans la pièce où il s'est retranché, l'homme est décédé. Une enquête a été ouverte et confiée par le Parquet d'Aix, aux gendarmes de la brigade des recherches d'Aix, chargés de comprendre les raisons qui ont poussé ce sportif, passionné de vélo, bricoleur, absolument pas connu de la justice, à commettre l'irréparable, sans raison apparente.
"Il s'était fait opérer de la hanche, il y a quelques semaines. Il commençait à aller mieux et sa femme s'en réjouissait", confie un voisin. Différend familial? Dispute? État dépressif? Pour l'heure, absolument rien ne vient l'attester. Selon le maire, Georges Cristiani, ce père de famille était très attaché à sa maison, qu'il avait bâtie de ses mains. "Nous n'avions pas connaissance d'une quelconque difficulté les concernant. C'est un drame que l'on ne s'explique pas", déplore l'élu.
Même stupeur, chez les voisins de cette famille : "On les voit tous les jours, ce sont des gens qui ne se font pas remarquer. On ne comprend pas". Récemment, un ami de la famille avait croisé la victime, qui faisait ses courses. "Elle m'a dit que tout allait bien, et que tant qu'on a la santé... J'ai beau chercher ce qui a pu se passer, c'est un terrible mystère". Au fond de l'impasse du LouClaou, à Mimet, les gendarmes ont condamné le portail et l'entrée de la maison. La villa a refermé sa porte sur une affaire sordide,qui, pour l'heure, demeure un épais mystère.
http://www.laprovence.com/article/region/pres-daix-un-homme-tue-son-epouse-puis-se-suicide

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il est toujours instructif de regarder les cycles humains car il est rare qu'ils ne nous donnent pas des indices sur un état ou comportement : période critique septennale (dernière période critique, celle des 49 ans pour l'époux, et entrée dans la même période pour l'épouse dans un an environ ; elle vient de transiter par son année critique physique importante P1 première année d'un nouveau cycle de 23 ans et possible année de perturbations) le mari a-t-il pu faire une dépression septennale dont il n'est pas ou mal sorti (il y a aussi des "maladies" septennales) (opération récente) ? etc... etc...
et important aussi : jour critique émotionnel ? il est souvent présent en cas de passage à l'acte dramatique car il est un déclencheur de pulsions explosives qui surgissent subitement ou qui se seraient amassées...
c'est la situation des deux époux qu'il faut ainsi regarder et déchiffrer.