Le « burn out » de Patricia Martel, médecin
À la voir aujourd'hui souriante et pleine de vie, on a du mal à s'imaginer cette jeune femme de 32 ans en dépression. Patricia Martel, médecin généraliste demeurant à Capbreton (Landes) et présente hier au premier colloque du Conseil de l'ordre des médecins de la région Midi-Pyrénées à Diagora (Labège), a fait ce qu'on appelle un « burn out » (en Français, se brûler) il y a trois ans. Elle était encore à l'internat, en fin d'études de médecine. « Six mois avant la fin de mes études, je n'en pouvais plus, j'ai même pensé à tout abandonner », avoue-t-elle. La jeune femme est apparemment guérie. En grande partie après avoir écrit son histoire, sous la forme d'un roman intitulé « Burn Out », publié aux éditions Atlantica.
Patricia Martel a vécu ce que beaucoup de soignants surchargés de travail vivent au quotidien en France. Sauf que quand on est soi-même médecin, avouer sa dépression est un tabou coriace. « Sur le moment, j'étais extrêmement fatiguée, se souvient-elle. Je ne savais si c'était psychique ou physique. J'ai mis un certain temps à me rendre compte que c'était le syndrome du burn out. Je faisais en moyenne trois gardes par semaine et près de 90 heures par semaine aux SAMU et aux urgences. Je changeais très souvent de service, de région. Je pense aussi que j'avais une capacité à être touchée plus que d'autres. Probablement que les gens plus humains sont souvent ceux qui se protègent le moins. Ce qui m'a fait craquer, c'est que j'ai été agressée verbalement par un patient, ça a fait déborder le vase. Et puis la société a changé. La reconnaissance qu'on avait envers le médecin il y a quarante ans n'existe plus aujourd'hui. On fait quand même un métier dont l'objectif est d'aider l'autre. Au bout du compte, je me suis dit autant devenir vendeuse dans un magasin. J'avais assez honte quand j'étais en arrêt de travail, c'est très tabou dans notre profession. J'ai cherché à me demander comment je pourrais un jour retrouver mon équilibre personnel. »
Prendre la plume a semble-t-il été la bonne thérapie. « Je tenais à travers ce roman à exprimer le vécu d'un médecin aujourd'hui, mais surtout à montrer en quoi ce vécu a changé depuis quelques années et me semble expliquer à la fois le mal-être actuel d'une génération entière de médecins, mais aussi pourquoi les jeunes médecins ne veulent plus s'installer », conclut-elle.
http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/16/971087-Le-burn-out-de-Patricia-Martel-medecin.html
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le burnout est aussi un mécanisme septennal, souvent... la période critique est en quelque sorte une "soupape de sécurité" et en cas de problème c'est elle qui déclenche l'alerte et la panne : ici apparemment l'arrivée dans la période critique septennale des 28 ans... qui a déclenché la dépression septennale.
la période critique va nous contraindre à la pose et on reprend - en général avec un autre état d'esprit puisqu'il s'agit aussi d'une période de prise de conscience et de de transformation - une fois la période critique passée...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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