lundi 1 novembre 2010

meurtre

Un meurtre d'une sauvagerie inouïe à Vallières

(Librairie 3ème oeil)
" Comment comprendre un tel acharnement ? Roméo R. n'a laissé aucune chance à sa victime. Frappée d'une trentaine de coups de couteau, Françoise Saunier a tenté d'échapper au pire avant de s'écrouler.

Un meurtre d'une sauvagerie inouïe et peu d'explication. Cette nuit du 28 au 29 octobre, l'emploi du temps de Roméo R. reste flou. Il croise certaines de ses connaissances à Vallières. Lui-même demeure à quelques kilomètres de là, dans un petit appartement du Moulin de Roncenay à Vanlay. Et comme à son habitude, il boit plus que de raison.

Il est 4 heures du matin lorsqu'il pénètre chez sa victime, une femme âgée d'une soixantaine d'années qui vit seule. Une femme qu'il connaît bien pour l'avoir rencontrée à de multiples reprises grâce à des amis communs. Le vol de quelques pièces de monnaie a-t-il mal tourné ? A-t-il cédé à un « coup de folie », comme le croit son père ?

« Un pauvre garçon »
Seule certitude, dans cette ferme de la rue Haute, au milieu de la nuit, le scénario macabre prend forme.
L'homme s'empare d'un couteau et frappe à plus de trente reprises. Puis il s'enfuit, couvert du sang de sa victime. Françoise Saunier sera retrouvée gisant au milieu de la pièce principale de sa maison. Vers 4 h 30, Roméo R. prend soin de se débarrasser de l'arme avant de parcourir les quelques pas qui le séparent du domicile de l'un de ses amis. Claude reçoit ainsi les premières confessions « j'ai fait quelque chose de mal ». C'est lui aussi qui le ligote jusqu'à l'arrivée des gendarmes et qui prévient les secours.
Mais depuis, face aux enquêteurs, Roméo R. se tait. Tout juste indique-t-il ne pas comprendre le drame. Et personne ne le comprend vraiment. Ni son père, ni ses voisins. « Jamais on n'aurait pensé une chose pareille. Il était gentil, restait dans son coin avec ses chiens. Quand on l'a vu menotté, tête baissée, encadré de gendarmes, on a imaginé une affaire de vol. Pas plus. »

Dans son village, cet homme âgé de 36 ans est décrit comme solitaire à la limite de la marginalité, « un pauvre garçon qui bricole chez les uns et les autres. Quelqu'un en souffrance qui buvait beaucoup. » Entre détresse et douleur, son père évoque de nombreuses tentatives de suicide, « dont la dernière est assez récente », la disparition de sa mère et celle de sa sœur. « Il a eu une enfance normale. Pour moi, c'est un coup de folie. Je crois qu'il est incapable de s'expliquer parce qu'il ne comprend pas lui-même ce qui l'a poussé à agir ainsi. »
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la période critique septennale des 35 ans est à côté, avec ses "tentatives de suicide" : l'alcool aussi, comme souvent...
jour critique physique ou émotionnel et c'est le "coup de folie"...

la victime qui semble avoir 62 ans d'après ce que j'ai trouvé, se situe à l'entrée de sa période critique septennale : c'est une époque où l'on prend des décisions énergiquement et de façon expéditive ; peut-être a-t-elle voulu mettre l'homme ivre à la porte...

mais comment empêcher cela ? en empêchant l'alcool par exemple qui constitue souvent le déclencheur et désinhibiteur.
la période et les jours critiques désinhibent aussi et sont des moments de pulsions : ce mécanisme vient s'additionner à la désinhibition par l'alcool...
dans ce scénario nous avons deux "septennaux" qui se rencontrent, ce qui représente toujours plus de risque en cas de différend voire comme ici probablement, d'altercation...

bizarrement on s'acharne sur le tabac qui certes tue, mais l'alcool tue aussi... il tue les autres ce qui n'est pas le cas du tabac (qui peut-être même empêche de tuer les autres, puisqu'il calme) et je pense que l'alcool tue bien plus, si l'on compte tous les accidents, les violences et les drames conjugaux et familiaux...

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