samedi 27 novembre 2010

Euthanasie

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/euthanasie-une-infirmiere-reconnait-des-meurtres-en-direct_940332.html
Euthanasie: une infirmière reconnaît des meurtres en direct

La pratique de l'euthanasie est interdite en France. Pourtant ce vendredi matin, une infirmière a avoué en direct sur France Inter avoir décidé "seule" de pratiquer cet acte sur plusieurs patients.
Sur France Inter, le témoignage d'une auditrice à la retraite a provoqué un tollé lors de la matinale.
"J'ai pratiqué l'euthanasie auprès de personnes qui souffraient (...) et j'ai pris cette décision seule", a confié ce vendredi matin Cécile, une infirmière à la retraite, dans l'émission de Bruno Duvic sur France Inter.

Invités à débattre sur cette thématique au micro de la radio, Luc Ferry et Axel Khan ont réagi en direct au témoignage de l'auditrice de 70 ans. "C'est scandaleux", a lancé le philosophe. " Je préfère que ça soit une décision de l'équipe et que les enfants ou les partenaires de la personne qui va mourir soient naturellement concernés. (...) La vie de quelqu'un ne peut appartenir à une tierce personne", a ajouté le directeur de recherche à l'Inserm.
Les auditeurs n'étaient pas du même avis. Le récit de l'infirmière a engendré de multiples réactions en faveur de la légalisation de l'euthanasie. "Il y a eu une très forte participation pour cette émission. Nous avons reçu 164 mails d'auditeurs alors que la moyenne se situe généralement autour de 40", constate le service des relations auditeurs de la station.
Hors de question de censurer le témoignage
Pour le médiateur de France Inter, Jérôme Bouvier, le témoignage de Cécile "n'est pas obscène", au contraire, il a "sa place dans le débat public". En ce sens, il était, selon lui, "hors de question de le censurer". Le journaliste conseille même à ses confrères de "rencontrer cette femme afin de lui donner plus longuement la parole".
Sur la base de ce témoignage en direct, Cécile risque-t-elle d'être poursuivie? "Si le témoignage est avéré, on se retrouve face à une femme qui avoue avoir commis un meurtre avec acte de préméditation, il n'y a donc aucune circonstance atténuante, s'indigne l'avocat blogueur, maître Eolas. C'est très grave car l'acte commis par cette retraitée atteint le sommet de l'échelle des peines, soit la réclusion à perpétuité."

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elle risque de s'attirer de gros ennuis...
mais il serait intéressant, si l'on connaissait les dates précises de ses euthanasies de vérifier si, du fait de sa perception des choses et de sa sensibilité, de ses états d'âme à ce moment-là, on ne trouve pas des jours critiques émotionnels ou des situations en période critique septennale... ce qui est tout à fait possible...
ce risque serait amoindri voire supprimé si une décision était prise collectivement.
(la personne se trouve aujourd'hui dans sa période critique septennale des 70 ans, d'où, peut-être aussi, cette extériorisation...)

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