vendredi 1 octobre 2010

inexplicable

http://www.tdg.ch/geneve/actu/ne-sais-tue-fatou-inexplicable-2010-09-30
«Je ne sais pas pourquoi j’ai tué Fatou, pour moi aussi c’est inexplicable»


ASSISES
Le meurtrier de la jeune serveuse du Good Time a été entendu hier. Les jurés rendent leur verdict aujourd’hui.
Xavier Lafargue

01.10.2010
Le procès du meurtrier de Fatou, la serveuse du Good Time tuée d’une balle dans la tête, a connu son deuxième jour d’audience. On apprendra aujourd’hui, après les délibérations, si les jurés retiennent le meurtre ou optent, qualification la plus grave, pour l’assassinat. Ce que l’on ne saura sans doute jamais, en revanche, c’est pourquoi Jeff, cet Anglais âgé de 58 ans, a abattu la jeune Sénégalaise le soir du 15 septembre 2009.
.............
La question a pourtant été posée au meurtrier. A plusieurs reprises. D’abord par le président de la Cour d’assises. Réponse de l’accusé: «Je n’ai pas idée, j’ai seulement des hypothèses. La panique, la peur, mais en tout cas sans but précis.» ............
«Pourquoi l’avoir tuée, vous ne savez pas?» Non, répond Jeff. A son avocat, Me Philippe Girod, il dira: «J’ai cherché partout la raison de mon acte. Comme la doctoresse, je le trouve inexplicable. Jusqu’au jour où j’ai tué Fatou, je m’étais toujours maîtrisé.» .............
«J’ai une mémoire d’alcoolique», lui a-t-il rétorqué. Car Jeff en est un. Chronique. Et dépressif aussi. ..............j’étais souvent ivre, mais je n’avais jamais été violent», se défend-il. D’un naturel paisible? «Impassible, sans émotion, son geste traduit un égoïsme monstrueux», lance le substitut du procureur. «Il a fait preuve d’un mépris absolu pour la vie d’autrui», souligne Me Guerric Canonica, l’un des avocats des parties civiles. Une vie que l’accusé n’avait aucune raison d’ôter. «Fatou est la dernière personne à laquelle je voulais faire du mal», avait-il déclaré à l’instruction. «Elle ne pouvait pas me faire du mal, c’était quelqu’un de bon, elle était complètement honnête», a-t-il ajouté hier. Assise auprès de ses avocats, la maman de Fatou n’a pu retenir ses larmes.
...................

==============

je retiens (en gras) les phrases qui me font penser au mécanisme d'un jour critique émotionnel (désinhibition/absences) - la période critique septennale pourrait être en cause si l'intéressé n'en est pas ou mal sorti et que l'on constate un comportement septennal autour des 55/56 ans.
mais il faudrait pouvoir le vérifier : cela n'implique pas de circonstances atténuantes mais permettrait de comprendre un peu mieux le geste "inexplicable".

Aucun commentaire: