c'est la journée mondiale pour la prévention du suicide. alors profitons-en pour récapituler certains éléments qui permettraient parfois de voir arriver et contrer un risque.
on a tendance à se suicider lorsque l'on sombre dans un grave "down", que nos problèmes paraissent insurmontables, que l'on a l'impression de ne plus avoir d'autre solution, que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue.
or ces downs et ces moments de dépression, parfois foudroyante, sont souvent le fait de nos cycles de l'humeur. ces cycles sont probablement hormonaux et présentent l'avantage de fonctionner de façon très régulière, quasiment à la manière d'une horloge interne.
on connaît donc à l'avance certains des moments où l'on risque de sombrer dans un down voire des dans des idées ou des envies suicidaires...
voici quels sont ces cycles, car il y en a plusieurs qui s'imbriquent les uns dans les autres et tous fonctionnent ensemble et démarrent le jour de notre naissance, avec la vie autonome aérienne :
- un cycle psychique et émotionnel hebdomadaire qui va induire un jour de possible down chaque semaine toujours le même jour parce que c'est un cycle de sept jours qui démarre à la naissance et que la semaine est de sept jours.
et ce sera toujours le jour de la semaine où nous sommes nés.
ainsi une personne née un lundi risque toujours d'avoir ses plus gros coups de cafard le lundi (de dimanche soir à lundi soir car d'après mes observations la journée chronobiologique commence la veille au soir). une personne née un mardi, son jour critique émotionnel ce sera toujours le mardi, etc... idem pour chacun des autres jours de la semaine.
ce cycle explique que de nombreux suicides, peut-être même la majorité, arrivent le jour de naissance de la personne ou le jour à côté.
si on est prévenu on est déjà prudent ce jour là lorsque l'on désespère car on sait qu'il s'agit au moins en partie d'un mécanisme accentué par un cycle naturel de nos humeurs.
- un cycle psychique et émotionnel septennal : c'est un équivalent en grand du cycle précédent (hé oui çà fonctionne en gigogne). celui-ci va induire ce que j'ai appelé des "périodes critiques septennales" autour de chacune de nos années d'âge de la table de sept. assez simple de se le rappeler là aussi... il suffit de connaître la table de sept... c'est ainsi que les grosses et longues dépressions lors desquelles certains ont tendance à aller jusqu'au suicide... arrivent autour de nos 14 ans, 21 ans, 28 ans, 35 ans, 42 ans, 49 ans, 56 ans, 63 ans, 70 ans, 77 ans, 84 ans et 91 ans... d'après mes observations on a tendance à se suicider plus dans ces années et autour d'elles qu'à d'autres moments.
les suicides arrivant à d'autres moments ont par contre souvent un lien avec la survenance en période critique septennale d'une grave dépression dont on ne s'est pas sorti... et il faut donc remonter au moment du démarrage d'une dépression pour comprendre parfois.
comme les deux cycles fonctionnent toujours simultanément, il faudra faire particulièrement attention à un jour critique émotionnel qui va nous arriver toutes les semaines durant une période critique septennale... nous aurons là deux éléments qui nous viennent ensemble... un troisième élément peut parfois venir s'ajouter... qui est une dépression liée à l'arrivée de notre date anniversaire.
si l'on tient compte et que l'on se rappelle de ce mécanisme A L'AVANCE, le risque est réduit puisque l'on peut comprendre pourquoi on est "dans la cave"...
des événements extérieurs peuvent bien entendu accentuer le phénomène... et c'est là le problème : la survenance des jours et périodes critiques va parfois produire un effet déclencheur... ils vont momentanément accentuer la dépression, nous pousser, et même nous désinhiber de sorte que nous n'aurons plus peur de passer à l'acte. parfois subitement et sans que personne ne s'y attend lorsqu'il s'agit par exemple d'une dépression foudroyante... qui va conduire à une décision prise "sur le champ"...
il existe encore d'autres cycles, notamment deux cycles qui fonctionnent de la même manière mais ceux ci-dessus sont prédominants en matière de dépression et de lien avec le suicide.
ces autres cycles fonctionnent de manière identique mais ont plutôt une incidence sur notre état physique - ce qui va contribuer à nous préoccuper et nous démoraliser - et les "downs de ces cycles présentent également des risques de "déclencheur de passages à l'acte".
il s'agit d'un cycle de l'énergie physique qui induit un "down" chaque sixième jour de notre vie et d'un cycle équivalent mais long, qui va induire une possible (pas systématique bien entendu) longue période de down chaque sixième année de notre vie.
pour plus de détail voir les pages d'introduction du blog où j'ai aussi essayé d'expliquer...
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